Titre de série : |
Pollution Atmosphérique, 227 |
Titre : |
Les petites îles, sentinelles du dérèglement climatique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Beekmann M., Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Tags : |
changement climatique territoires insulaires montée des eaux vulnérabilité au risque climatique GEIC Alliance des Petits Etats Insulaires AOSIS Alliance Of Small Island States Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques |
Résumé : |
Tout comme les régions polaires, les territoires insulaires permettent d’appréhender les conséquences des changements climatiques, de les rendre visibles et directement saisissables. Le point culminant de nombreuses îles, telles que les îles Marshall ou encore les Kiribati, est situé à moins de deux mètres au-dessus du niveau de la mer, alors que, dans l’ouest de l’océan Pacifique tropical, la montée des eaux a été d’environ 12 mm par an entre 1993 et 2009, soit environ quatre fois supérieur au niveau global prévu par les experts du GIEC. Dans ce contexte, des scénarios « apocalypse » évoquant des images d’îles englouties par les flots reviennent le plus souvent. Ces îles sont des territoires hautement vulnérables au changement climatique, dont l’existence même est menacée, et dont la population n’a d’autre issue que de migrer pour survivre. L’Alliance des Petits États insulaires, ou AOSIS (Alliance Of Small Island States), s’est ainsi constituée, dès 1990, afin de porter la position commune des petits pays insulaires et côtiers et de devenir une force politique dans le cadre des négociations internationales sur le climat, au sein de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Cependant, la forte médiatisation des enjeux spécifiques portés par cette alliance a comme corollaire de la figer dans une posture de victime impuissante, avec le changement climatique comme horizon indépassable, contraignant tout développement, prospérité économique ou vision d’avenir, avec l’exil comme seul échappatoire, alors que des possibilités d’adaptation, différentes selon les contextes locaux, existent et légitiment des déclarations telles que : « C'est mon pays et j'y resterai à jamais. Que l'eau vienne !". |
Pollution Atmosphérique, 227. Les petites îles, sentinelles du dérèglement climatique [texte imprimé] / Beekmann M., Auteur . - 2015.
Tags : |
changement climatique territoires insulaires montée des eaux vulnérabilité au risque climatique GEIC Alliance des Petits Etats Insulaires AOSIS Alliance Of Small Island States Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques |
Résumé : |
Tout comme les régions polaires, les territoires insulaires permettent d’appréhender les conséquences des changements climatiques, de les rendre visibles et directement saisissables. Le point culminant de nombreuses îles, telles que les îles Marshall ou encore les Kiribati, est situé à moins de deux mètres au-dessus du niveau de la mer, alors que, dans l’ouest de l’océan Pacifique tropical, la montée des eaux a été d’environ 12 mm par an entre 1993 et 2009, soit environ quatre fois supérieur au niveau global prévu par les experts du GIEC. Dans ce contexte, des scénarios « apocalypse » évoquant des images d’îles englouties par les flots reviennent le plus souvent. Ces îles sont des territoires hautement vulnérables au changement climatique, dont l’existence même est menacée, et dont la population n’a d’autre issue que de migrer pour survivre. L’Alliance des Petits États insulaires, ou AOSIS (Alliance Of Small Island States), s’est ainsi constituée, dès 1990, afin de porter la position commune des petits pays insulaires et côtiers et de devenir une force politique dans le cadre des négociations internationales sur le climat, au sein de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Cependant, la forte médiatisation des enjeux spécifiques portés par cette alliance a comme corollaire de la figer dans une posture de victime impuissante, avec le changement climatique comme horizon indépassable, contraignant tout développement, prospérité économique ou vision d’avenir, avec l’exil comme seul échappatoire, alors que des possibilités d’adaptation, différentes selon les contextes locaux, existent et légitiment des déclarations telles que : « C'est mon pays et j'y resterai à jamais. Que l'eau vienne !". |
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