Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Pollution Atmosphérique, 227. Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? BCAS et ICCCAD, des expertises « locales » au Bangladesh / Buffet C.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? BCAS et ICCCAD, des expertises « locales » au Bangladesh Type de document : texte imprimé Auteurs : Buffet C., Auteur Année de publication : 2016 Tags : expertise environnementale Bangladesh GEIC PMA Pays les Moins Avancés Bangladesh Center for Advanced Studies BCAS Climate Action Network adaptation International Institute for Environment and Development IIED International Centre for Climate Change and Development ICCCAD rééquilibrage de l'expertise production scientifique recherches diplomatie climatique Résumé : On constate un déséquilibre géographique d'expertise environnementale. La plupart des experts sont effectivement européens ou nord américains. Les impacts de ce déséquilibre concernent aussi bien la construction de scénarios d'émission que le cadrage de la légitimité même des savoirs. Le Bangladesh est un pays très touché par ce phénomène de déséquilibre d'expertise : ce pays est mentionné par 72 auteurs dans la rapport du GEIC, mais moins de 20% d'entre eux sont originaires du Bangladesh. Cependant, il demeure le Pays Moins Avancé (PMA) dont sont issus le plus d'auteurs du GEIC.
Le Bangladesh Center for Advanced Studies (BCAS) a permis le développement de l'expertise locale. Il s'agit de l'un des rares groupes originaires de PMA à participer activement aux travaux du GEIC au niveau de la gestion des côtes et des impacts ainsi que des vulnérabilités en lien avec la montée des eaux. La BCAS a aussi été mandaté par le Climate Action Network pour fonder sa section Asie du Sud. Il est aussi pionner dans l'approche bottom-up de l'adaptation. Le Bangladesh Center for Advanced Studies a produit de nombreuses publications, que ce soit pour des institutions ou pour des revues internationales. D'autre part, il a développé des liens forts avec l'International Institute for Environment and Development (IIED).
L’International Centre for Climate Change and Development (ICCCAD), fondé par l'un des membres de l'IIED, conduit des recherches, des formations de niveau Master et des activités de renforcement de capacité pour les pays les moins avancés. A eux deux, le BCAS ET l'ICCCAD participent au rééquilibrage de l'expertise climatique vers les pays du Sud. Leur action dépasse largement l'expertise locale de l'adaptation. Elle porte d'une part aussi sur l'organisation des frontières, qui facilitent la coproduction de savoirs. D'autre part, l'ICCCAD et le BCAS attirent de nombreux étudiants et chercheurs originaires de pays développés. Pour le fondateur de l'ICCCAD, figurer parmi les pays les plus vulnérables constitue aujourd'hui un atout pour le Bangladesh au niveau de la production scientifique.Les recherches de l'ICCAD et du BCAS peuvent, pour finir, renforcer la diplomatie climatique du gouvernement.Pollution Atmosphérique, 227. Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? BCAS et ICCCAD, des expertises « locales » au Bangladesh [texte imprimé] / Buffet C., Auteur . - 2016.
Tags : expertise environnementale Bangladesh GEIC PMA Pays les Moins Avancés Bangladesh Center for Advanced Studies BCAS Climate Action Network adaptation International Institute for Environment and Development IIED International Centre for Climate Change and Development ICCCAD rééquilibrage de l'expertise production scientifique recherches diplomatie climatique Résumé : On constate un déséquilibre géographique d'expertise environnementale. La plupart des experts sont effectivement européens ou nord américains. Les impacts de ce déséquilibre concernent aussi bien la construction de scénarios d'émission que le cadrage de la légitimité même des savoirs. Le Bangladesh est un pays très touché par ce phénomène de déséquilibre d'expertise : ce pays est mentionné par 72 auteurs dans la rapport du GEIC, mais moins de 20% d'entre eux sont originaires du Bangladesh. Cependant, il demeure le Pays Moins Avancé (PMA) dont sont issus le plus d'auteurs du GEIC.
Le Bangladesh Center for Advanced Studies (BCAS) a permis le développement de l'expertise locale. Il s'agit de l'un des rares groupes originaires de PMA à participer activement aux travaux du GEIC au niveau de la gestion des côtes et des impacts ainsi que des vulnérabilités en lien avec la montée des eaux. La BCAS a aussi été mandaté par le Climate Action Network pour fonder sa section Asie du Sud. Il est aussi pionner dans l'approche bottom-up de l'adaptation. Le Bangladesh Center for Advanced Studies a produit de nombreuses publications, que ce soit pour des institutions ou pour des revues internationales. D'autre part, il a développé des liens forts avec l'International Institute for Environment and Development (IIED).
L’International Centre for Climate Change and Development (ICCCAD), fondé par l'un des membres de l'IIED, conduit des recherches, des formations de niveau Master et des activités de renforcement de capacité pour les pays les moins avancés. A eux deux, le BCAS ET l'ICCCAD participent au rééquilibrage de l'expertise climatique vers les pays du Sud. Leur action dépasse largement l'expertise locale de l'adaptation. Elle porte d'une part aussi sur l'organisation des frontières, qui facilitent la coproduction de savoirs. D'autre part, l'ICCCAD et le BCAS attirent de nombreux étudiants et chercheurs originaires de pays développés. Pour le fondateur de l'ICCCAD, figurer parmi les pays les plus vulnérables constitue aujourd'hui un atout pour le Bangladesh au niveau de la production scientifique.Les recherches de l'ICCAD et du BCAS peuvent, pour finir, renforcer la diplomatie climatique du gouvernement.Exemplaires(0)
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L227_Buffet_2URL Pollution Atmosphérique, 227. Les petites îles, sentinelles du dérèglement climatique / Beekmann M.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Les petites îles, sentinelles du dérèglement climatique Type de document : texte imprimé Auteurs : Beekmann M., Auteur Année de publication : 2015 Tags : changement climatique territoires insulaires montée des eaux vulnérabilité au risque climatique GEIC Alliance des Petits Etats Insulaires AOSIS Alliance Of Small Island States Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques Résumé : Tout comme les régions polaires, les territoires insulaires permettent d’appréhender les conséquences des changements climatiques, de les rendre visibles et directement saisissables. Le point culminant de nombreuses îles, telles que les îles Marshall ou encore les Kiribati, est situé à moins de deux mètres au-dessus du niveau de la mer, alors que, dans l’ouest de l’océan Pacifique tropical, la montée des eaux a été d’environ 12 mm par an entre 1993 et 2009, soit environ quatre fois supérieur au niveau global prévu par les experts du GIEC. Dans ce contexte, des scénarios « apocalypse » évoquant des images d’îles englouties par les flots reviennent le plus souvent. Ces îles sont des territoires hautement vulnérables au changement climatique, dont l’existence même est menacée, et dont la population n’a d’autre issue que de migrer pour survivre. L’Alliance des Petits États insulaires, ou AOSIS (Alliance Of Small Island States), s’est ainsi constituée, dès 1990, afin de porter la position commune des petits pays insulaires et côtiers et de devenir une force politique dans le cadre des négociations internationales sur le climat, au sein de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Cependant, la forte médiatisation des enjeux spécifiques portés par cette alliance a comme corollaire de la figer dans une posture de victime impuissante, avec le changement climatique comme horizon indépassable, contraignant tout développement, prospérité économique ou vision d’avenir, avec l’exil comme seul échappatoire, alors que des possibilités d’adaptation, différentes selon les contextes locaux, existent et légitiment des déclarations telles que : « C'est mon pays et j'y resterai à jamais. Que l'eau vienne !". Pollution Atmosphérique, 227. Les petites îles, sentinelles du dérèglement climatique [texte imprimé] / Beekmann M., Auteur . - 2015.
Tags : changement climatique territoires insulaires montée des eaux vulnérabilité au risque climatique GEIC Alliance des Petits Etats Insulaires AOSIS Alliance Of Small Island States Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques Résumé : Tout comme les régions polaires, les territoires insulaires permettent d’appréhender les conséquences des changements climatiques, de les rendre visibles et directement saisissables. Le point culminant de nombreuses îles, telles que les îles Marshall ou encore les Kiribati, est situé à moins de deux mètres au-dessus du niveau de la mer, alors que, dans l’ouest de l’océan Pacifique tropical, la montée des eaux a été d’environ 12 mm par an entre 1993 et 2009, soit environ quatre fois supérieur au niveau global prévu par les experts du GIEC. Dans ce contexte, des scénarios « apocalypse » évoquant des images d’îles englouties par les flots reviennent le plus souvent. Ces îles sont des territoires hautement vulnérables au changement climatique, dont l’existence même est menacée, et dont la population n’a d’autre issue que de migrer pour survivre. L’Alliance des Petits États insulaires, ou AOSIS (Alliance Of Small Island States), s’est ainsi constituée, dès 1990, afin de porter la position commune des petits pays insulaires et côtiers et de devenir une force politique dans le cadre des négociations internationales sur le climat, au sein de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Cependant, la forte médiatisation des enjeux spécifiques portés par cette alliance a comme corollaire de la figer dans une posture de victime impuissante, avec le changement climatique comme horizon indépassable, contraignant tout développement, prospérité économique ou vision d’avenir, avec l’exil comme seul échappatoire, alors que des possibilités d’adaptation, différentes selon les contextes locaux, existent et légitiment des déclarations telles que : « C'est mon pays et j'y resterai à jamais. Que l'eau vienne !". Exemplaires(0)
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