Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Pollution Atmosphérique, 226. Effet de la rosée sur l'accumulation d'azote et de métaux lourds dans les mousses / Meyer M.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 226 Titre : Effet de la rosée sur l'accumulation d'azote et de métaux lourds dans les mousses Titre original : Effect of Canopy Drip on Accumulation of Nitrogen and Heavy Metals in Moss Type de document : texte imprimé Auteurs : Meyer M., Auteur ; Schröder W., Auteur ; Hoffmann A., Auteur Année de publication : 2015 Tags : dépôts atmosphériques métaux lourds ETM azote écosystèmes canopée rosée biosurveillance mousse Résumé : Les dépôts atmosphériques de métaux lourds (ETM) et d'azote (N) peuvent avoir des effets à long terme sur la composition des espèces des écosystèmes. Les forêts sont particulièrement touchées à cause du rôle de filtre de leur canopée. L'étude traite de l'effet de la rosée issue de la canopée sur l'accumulation d'azote et d'éléments traces métalliques dans la mousse, utilisée comme bioindicateur des dépôts atmosphériques.
Suivant le protocole expérimental européen pour les métaux lourds concernant la surveillance des mousses, l'azote et les métaux sélectionnés ont été déterminés dans les échantillons de mousse récoltés sur des sites avec et sans rosée issue de la canopée, dans le Nord-Ouest de l'Allemagne en 2012 (Kluge et al., 2013) et en 2013. La concentration en N a été convertie en dépôt d'azote atmosphérique (Schröder et al., 2014) pour identifier les dépassements des charges critiques.
En comparant le dépôt estimé d'azote atmosphérique à la concentration d'azote dans les échantillons de mousse sur des sites sans rosée issue de la canopée (moyenne 2012 : 7,3 kg ha-1 an-1, 2013 : 10,9 kg ha-1 an-1), la moyenne d'azote atmosphérique déposée sur des sites adjacents avec la présence d'une canopée était environ trois fois plus élevée (2012 : 26,4 kg ha-1 an-1, 2013 : 31,1 kg ha -1 an- 1). Pour les 30 % des échantillons analysés avec canopée (moyenne sur les deux années), la valeur des charges critiques donnée a été dépassée. Pour la concentration en ETM dans la mousse, pour le cadmium (Cd), le cuivre (Cu) , le mercure (Hg) , le plomb (Pb) et le zinc (Zn), la concentration dans la mousse était également significativement plus élevée pour les sites avec canopée (moyennes sur plus deux ans : Cd 0,2 mg kg-1, Cu 8,5 mg kg -1, Hg 0,03 mg kg -1, Pb 2,7 mg kg -1, Zn 45,7 mg kg -1) que sur les sites sans canopée. Le chrome (Cr) et le nickel (Ni) ne présentaient aucune différence significative entre les deux types de sites.
L'étude montre des variances spatiales significatives pour les concentrations d'azote et d'ETM. Celles-ci devraient être prises en compte lors de cartographie et de modélisation des dépôts atmosphériques, ainsi que lors de la mise en œuvre des mesures pour réduire les dépôts atmosphériques.Pollution Atmosphérique, 226. Effet de la rosée sur l'accumulation d'azote et de métaux lourds dans les mousses = Effect of Canopy Drip on Accumulation of Nitrogen and Heavy Metals in Moss [texte imprimé] / Meyer M., Auteur ; Schröder W., Auteur ; Hoffmann A., Auteur . - 2015.
Tags : dépôts atmosphériques métaux lourds ETM azote écosystèmes canopée rosée biosurveillance mousse Résumé : Les dépôts atmosphériques de métaux lourds (ETM) et d'azote (N) peuvent avoir des effets à long terme sur la composition des espèces des écosystèmes. Les forêts sont particulièrement touchées à cause du rôle de filtre de leur canopée. L'étude traite de l'effet de la rosée issue de la canopée sur l'accumulation d'azote et d'éléments traces métalliques dans la mousse, utilisée comme bioindicateur des dépôts atmosphériques.
Suivant le protocole expérimental européen pour les métaux lourds concernant la surveillance des mousses, l'azote et les métaux sélectionnés ont été déterminés dans les échantillons de mousse récoltés sur des sites avec et sans rosée issue de la canopée, dans le Nord-Ouest de l'Allemagne en 2012 (Kluge et al., 2013) et en 2013. La concentration en N a été convertie en dépôt d'azote atmosphérique (Schröder et al., 2014) pour identifier les dépassements des charges critiques.
En comparant le dépôt estimé d'azote atmosphérique à la concentration d'azote dans les échantillons de mousse sur des sites sans rosée issue de la canopée (moyenne 2012 : 7,3 kg ha-1 an-1, 2013 : 10,9 kg ha-1 an-1), la moyenne d'azote atmosphérique déposée sur des sites adjacents avec la présence d'une canopée était environ trois fois plus élevée (2012 : 26,4 kg ha-1 an-1, 2013 : 31,1 kg ha -1 an- 1). Pour les 30 % des échantillons analysés avec canopée (moyenne sur les deux années), la valeur des charges critiques donnée a été dépassée. Pour la concentration en ETM dans la mousse, pour le cadmium (Cd), le cuivre (Cu) , le mercure (Hg) , le plomb (Pb) et le zinc (Zn), la concentration dans la mousse était également significativement plus élevée pour les sites avec canopée (moyennes sur plus deux ans : Cd 0,2 mg kg-1, Cu 8,5 mg kg -1, Hg 0,03 mg kg -1, Pb 2,7 mg kg -1, Zn 45,7 mg kg -1) que sur les sites sans canopée. Le chrome (Cr) et le nickel (Ni) ne présentaient aucune différence significative entre les deux types de sites.
L'étude montre des variances spatiales significatives pour les concentrations d'azote et d'ETM. Celles-ci devraient être prises en compte lors de cartographie et de modélisation des dépôts atmosphériques, ainsi que lors de la mise en œuvre des mesures pour réduire les dépôts atmosphériques.Exemplaires(0)
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L226_MeyerAdobe Acrobat PDF Pollution Atmosphérique, 228. Evaluation of lead pollution risk assessment in the air and dust (A case study: Shiraz-Fars) / E. Asrari
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 228 Titre : Evaluation of lead pollution risk assessment in the air and dust (A case study: Shiraz-Fars) Type de document : texte imprimé Auteurs : E. Asrari, Auteur ; Felaheti A., Auteur Année de publication : 2016 Tags : évaluation du risque sanitaire métaux lourds plomb pollution atmosphérique poussières Shiraz Résumé : Le plomb appartient à la catégorie des métaux lourds qui se trouvent dans l’air des grandes villes. Il peut pénétrer dans le corps humain par inhalation et, en raison de ses possibilités d’accumulation, il peut provoquer des dommages sanitaires comme il peut avoir des effets négatifs sur l’environnement. Cette étude tente d’évaluer le risque causé par le plomb contenu dans l’air et dans la poussière de la ville de Shiraz, en été et au printemps. L’échantillonnage a été réalisé grâce à l’installation de 12 stations de mesure filtrant les poussières au niveau de 63 microns. L’évaluation des concentrations par absorption atomique a été réalisée après dissolution des échantillons avec des solutions d’ HCl–HNO3–H2O. C’est à partir des niveaux de plomb contenu dans les échantillons de poussière qu’une analyse du risque écologique a été possible avec la méthode d’HaKanson, tandis que l’évaluation du risque sanitaire est effectuée à partir des niveaux de plomb contenu dans l’air. En moyenne, les concentrations observées sont de 1,29 µg/m3 dans l’air et 125,5 mg/kg dans la poussière de l’air extérieur. Le risque écologique est élevé pour l’ensemble de la ville puisque le coefficient de hasard (Hazard Quotient (HQ)) est, la plupart du temps, supérieur à 1. C’est au printemps et en été que les concentrations sont les plus élevées ; elles dépassent largement la norme de 0,5 mg/m3 proposée par l’OMS. Ces résultats sont importants à prendre en compte pour développer des stratégies pour diminuer cette pollution diffuse par tous les moyens. Pollution Atmosphérique, 228. Evaluation of lead pollution risk assessment in the air and dust (A case study: Shiraz-Fars) [texte imprimé] / E. Asrari, Auteur ; Felaheti A., Auteur . - 2016.
Tags : évaluation du risque sanitaire métaux lourds plomb pollution atmosphérique poussières Shiraz Résumé : Le plomb appartient à la catégorie des métaux lourds qui se trouvent dans l’air des grandes villes. Il peut pénétrer dans le corps humain par inhalation et, en raison de ses possibilités d’accumulation, il peut provoquer des dommages sanitaires comme il peut avoir des effets négatifs sur l’environnement. Cette étude tente d’évaluer le risque causé par le plomb contenu dans l’air et dans la poussière de la ville de Shiraz, en été et au printemps. L’échantillonnage a été réalisé grâce à l’installation de 12 stations de mesure filtrant les poussières au niveau de 63 microns. L’évaluation des concentrations par absorption atomique a été réalisée après dissolution des échantillons avec des solutions d’ HCl–HNO3–H2O. C’est à partir des niveaux de plomb contenu dans les échantillons de poussière qu’une analyse du risque écologique a été possible avec la méthode d’HaKanson, tandis que l’évaluation du risque sanitaire est effectuée à partir des niveaux de plomb contenu dans l’air. En moyenne, les concentrations observées sont de 1,29 µg/m3 dans l’air et 125,5 mg/kg dans la poussière de l’air extérieur. Le risque écologique est élevé pour l’ensemble de la ville puisque le coefficient de hasard (Hazard Quotient (HQ)) est, la plupart du temps, supérieur à 1. C’est au printemps et en été que les concentrations sont les plus élevées ; elles dépassent largement la norme de 0,5 mg/m3 proposée par l’OMS. Ces résultats sont importants à prendre en compte pour développer des stratégies pour diminuer cette pollution diffuse par tous les moyens. Exemplaires(0)
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