Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Auteur Besombes JL |
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Pollution Atmosphérique, 224. Répartition et quantification des sources de HAP en vallées alpines par des composés organiques soufrés : impact industriel ? / Golly B.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 224 Titre : Répartition et quantification des sources de HAP en vallées alpines par des composés organiques soufrés : impact industriel ? Titre original : Source apportionment of PAHs in two Alpine valleys using Sulfur-containing Organic Compounds: industrial impact? Type de document : texte imprimé Auteurs : Golly B., Auteur ; Piot C., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Berlioux G., Auteur ; Besombes JL, Auteur Année de publication : 2015 Tags : Région Rhône-Alpes émissions industrielles vallées alpines vallée de l'Arve vallée de la Tarentaise sources émettrices de HAP chauffage au bois trafic routier industrie modèles récepteurs de déconvolution sources d'émissions de PM polluants atmosphériques profil chimique combustion du bois composés aromatiques soufrés émissions véhiculaires soufre Résumé : La région Rhône-Alpes, et plus particulièrement les vallées alpines de l’Arve et de la Tarentaise, constitue l’une des zones géographiques en France particulièrement concernées par les dépassements de valeurs autorisées en PM10. Au cours des années 2007-2010, les nombres de jours de dépassement sur le site de mesure de la vallée de l’Arve à Passy (Air Rhone-Alpes) sont fréquemment au-dessus de la limite réglementaire autorisée fixée à 37 jours par an.
Selon les cadastres des émissions de HAP, ces sites sont fortement impactés par 3 principaux secteurs d’activités : le chauffage au bois, le trafic routier et l’industrie. Ces dernières années, des travaux menés au LCME et au LGGE sur l’utilisation de modèles récepteurs de déconvolution des sources d’émission de PM basés notamment sur des profils chimiques (Chemical Mass Balance) ont mis en évidence la particularité des sites de montagne vis-à -vis de la dynamique des sources d’émissions de polluants atmosphériques (Piot, 2011). Ces modèles sont basés sur l’utilisation de traceurs spécifiques et la comparaison de profils chimiques d’émission. Cependant, les approches qualitatives (études ratio-ratio de composés de la famille des HAP) mises en place lors de ces études ont montré un profil chimique similaire entre les émissions de la combustion du bois et les émissions issues d’un certain type d’activité industrielle. La forte similitude entre ces sources peut donc introduire un biais dans les résultats de ces modèles, d’où la nécessité d’identifier de nouveaux traceurs spécifiques de sources d’émissions. De janvier à mars 2013, deux campagnes de mesure simultanées ont été réalisées dans la vallée de l’Arve et de la Tarentaise. La spéciation organique réalisée sur ces échantillons journaliers a mis en évidence la présence de composés aromatiques soufrés (PASHs) dans l’atmosphère de ces vallées. Dans la littérature, ces composés sont couramment utilisés comme traceurs des émissions véhiculaires directes. Cependant, l’exploration d’échantillons collectés en bordure de voie rapide ne rapporte pas la présence de ces composés dans les émissions véhiculaires en accord avec l’évolution des normes européennes sur les taux de soufre dans les essences (EU Directive 2003/17/EC). Leur détection dans l’atmosphère des vallées alpines possédant un important bassin industriel axé sur la transformation du carbone montrerait leur aptitude à tracer ce type d’activité industrielle.
Leur introduction comme molécules traceurs à l’intérieur d’un modèle récepteur comme le CMB et la confrontation avec un modèle original de régression non linéaire multivariée (NLRM) pour déconvoluer les sources de HAP et de PM sont discutées afin de valider leur origine et d’améliorer la connaissance des différentes sources émettrices de HAP et de PM dans ces sites de fond de vallée.Pollution Atmosphérique, 224. Répartition et quantification des sources de HAP en vallées alpines par des composés organiques soufrés : impact industriel ? = Source apportionment of PAHs in two Alpine valleys using Sulfur-containing Organic Compounds: industrial impact? [texte imprimé] / Golly B., Auteur ; Piot C., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Berlioux G., Auteur ; Besombes JL, Auteur . - 2015.
Tags : Région Rhône-Alpes émissions industrielles vallées alpines vallée de l'Arve vallée de la Tarentaise sources émettrices de HAP chauffage au bois trafic routier industrie modèles récepteurs de déconvolution sources d'émissions de PM polluants atmosphériques profil chimique combustion du bois composés aromatiques soufrés émissions véhiculaires soufre Résumé : La région Rhône-Alpes, et plus particulièrement les vallées alpines de l’Arve et de la Tarentaise, constitue l’une des zones géographiques en France particulièrement concernées par les dépassements de valeurs autorisées en PM10. Au cours des années 2007-2010, les nombres de jours de dépassement sur le site de mesure de la vallée de l’Arve à Passy (Air Rhone-Alpes) sont fréquemment au-dessus de la limite réglementaire autorisée fixée à 37 jours par an.
Selon les cadastres des émissions de HAP, ces sites sont fortement impactés par 3 principaux secteurs d’activités : le chauffage au bois, le trafic routier et l’industrie. Ces dernières années, des travaux menés au LCME et au LGGE sur l’utilisation de modèles récepteurs de déconvolution des sources d’émission de PM basés notamment sur des profils chimiques (Chemical Mass Balance) ont mis en évidence la particularité des sites de montagne vis-à -vis de la dynamique des sources d’émissions de polluants atmosphériques (Piot, 2011). Ces modèles sont basés sur l’utilisation de traceurs spécifiques et la comparaison de profils chimiques d’émission. Cependant, les approches qualitatives (études ratio-ratio de composés de la famille des HAP) mises en place lors de ces études ont montré un profil chimique similaire entre les émissions de la combustion du bois et les émissions issues d’un certain type d’activité industrielle. La forte similitude entre ces sources peut donc introduire un biais dans les résultats de ces modèles, d’où la nécessité d’identifier de nouveaux traceurs spécifiques de sources d’émissions. De janvier à mars 2013, deux campagnes de mesure simultanées ont été réalisées dans la vallée de l’Arve et de la Tarentaise. La spéciation organique réalisée sur ces échantillons journaliers a mis en évidence la présence de composés aromatiques soufrés (PASHs) dans l’atmosphère de ces vallées. Dans la littérature, ces composés sont couramment utilisés comme traceurs des émissions véhiculaires directes. Cependant, l’exploration d’échantillons collectés en bordure de voie rapide ne rapporte pas la présence de ces composés dans les émissions véhiculaires en accord avec l’évolution des normes européennes sur les taux de soufre dans les essences (EU Directive 2003/17/EC). Leur détection dans l’atmosphère des vallées alpines possédant un important bassin industriel axé sur la transformation du carbone montrerait leur aptitude à tracer ce type d’activité industrielle.
Leur introduction comme molécules traceurs à l’intérieur d’un modèle récepteur comme le CMB et la confrontation avec un modèle original de régression non linéaire multivariée (NLRM) pour déconvoluer les sources de HAP et de PM sont discutées afin de valider leur origine et d’améliorer la connaissance des différentes sources émettrices de HAP et de PM dans ces sites de fond de vallée.Exemplaires(0)
Disponibilité aucun exemplaire Pollution Atmosphérique, 231-232. DECOMBIO - Contribution de la combustion de la biomasse aux PM10 en vallée de l’Arve : mise en place et qualification d’un dispositif de suivi / Chevrier F.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 231-232 Titre : DECOMBIO - Contribution de la combustion de la biomasse aux PM10 en vallée de l’Arve : mise en place et qualification d’un dispositif de suivi Titre original : DECOMBIO - Biomass burning contribution of PM10 in Arve valley: implementation and validation of a monitoring system Type de document : texte imprimé Auteurs : Chevrier F., Auteur ; Jezek I., Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Mocnik G., Auteur ; Marchand N., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Besombes JL, Auteur Année de publication : 2016 Tags : Aérosols atmosphériques chimie des PM modèle Aethalomètre prélèvements off-line sources de combustion Résumé : La vallée de l’Arve (Haute-Savoie), et plus généralement les vallées alpines, sont régulièrement soumises à des phénomènes de pollution atmosphérique, caractérisés entre autres par des dépassements fréquents du seuil de 50 μg.m-3 en concentration journalière des PM10 (45 jours en 2012, 58 en 2013 et 46 en 2014). Cette situation a conduit à l’établissement d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) sur une grande partie de la vallée de l’Arve. Dans ce contexte, une opération pilote (Fonds Air Bois), visant à réduire significativement les émissions de particules fines liées à l’utilisation du chauffage au bois, doit contribuer à terme à une amélioration de la qualité de l’air sur ce périmètre. Le programme de recherche DECOMBIO (DÉconvolution de la contribution de COMbustion de la BIOmasse aux PM10, financé par le programme Primequal) a été mis en place afin de proposer et valider des outils d’évaluation de cette opération.
Depuis novembre 2013, trois sites représentatifs de l’ensemble de la vallée de l’Arve (Marnaz, Passy et Chamonix) ont ainsi été instrumentés afin d’étudier la composition chimique des particules et de réaliser un suivi sur toute la période du Fonds Air Bois de l’évolution des concentrations en carbone suie (Black Carbon, BC), permettant ainsi d’évaluer la part « biomasse » des émissions.
Au cours de la première année du projet, des prélèvements sur filtres ont permis une spéciation chimique détaillée des PM10. La quantification de nombreux marqueurs de différentes sources permet de faire ressortir des processus régionaux, ou au contraire très locaux, impactant la qualité de l’air de la vallée, et de quantifier les contributions d’une dizaine de sources d’émission. Les mesures continues du BC par Aethalomètre (AE33) sur les trois sites permettent une déconvolution directe de deux sources de BC (fuel fossile noté BCff et combustion biomasse noté BCwb). Ce suivi a mis en évidence la contribution très importante de la combustion de la biomasse, pouvant atteindre presque 50 % du BC, notamment à Passy.
La confrontation des deux types de mesures de traceurs de la combustion de biomasse (recherche de traceurs moléculaires sur filtre et mesure continue du BCwb par AE33) est discutée afin de valider l’utilisation des Aethalomètres en vallées alpines et de déterminer les facteurs de conversion les plus appropriés pour déduire la part de PM10 issue de la combustion de biomasse (PM10wb) à partir des mesures de BCwb.
À terme, la méthodologie utilisée permettra la détermination en continu de la fraction de la contribution PM10wb, et de suivre sur le long terme l’impact des mesures de changement de dispositifs de chauffage au bois par le Fonds Air Bois.Pollution Atmosphérique, 231-232. DECOMBIO - Contribution de la combustion de la biomasse aux PM10 en vallée de l’Arve : mise en place et qualification d’un dispositif de suivi = DECOMBIO - Biomass burning contribution of PM10 in Arve valley: implementation and validation of a monitoring system [texte imprimé] / Chevrier F., Auteur ; Jezek I., Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Mocnik G., Auteur ; Marchand N., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Besombes JL, Auteur . - 2016.
Tags : Aérosols atmosphériques chimie des PM modèle Aethalomètre prélèvements off-line sources de combustion Résumé : La vallée de l’Arve (Haute-Savoie), et plus généralement les vallées alpines, sont régulièrement soumises à des phénomènes de pollution atmosphérique, caractérisés entre autres par des dépassements fréquents du seuil de 50 μg.m-3 en concentration journalière des PM10 (45 jours en 2012, 58 en 2013 et 46 en 2014). Cette situation a conduit à l’établissement d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) sur une grande partie de la vallée de l’Arve. Dans ce contexte, une opération pilote (Fonds Air Bois), visant à réduire significativement les émissions de particules fines liées à l’utilisation du chauffage au bois, doit contribuer à terme à une amélioration de la qualité de l’air sur ce périmètre. Le programme de recherche DECOMBIO (DÉconvolution de la contribution de COMbustion de la BIOmasse aux PM10, financé par le programme Primequal) a été mis en place afin de proposer et valider des outils d’évaluation de cette opération.
Depuis novembre 2013, trois sites représentatifs de l’ensemble de la vallée de l’Arve (Marnaz, Passy et Chamonix) ont ainsi été instrumentés afin d’étudier la composition chimique des particules et de réaliser un suivi sur toute la période du Fonds Air Bois de l’évolution des concentrations en carbone suie (Black Carbon, BC), permettant ainsi d’évaluer la part « biomasse » des émissions.
Au cours de la première année du projet, des prélèvements sur filtres ont permis une spéciation chimique détaillée des PM10. La quantification de nombreux marqueurs de différentes sources permet de faire ressortir des processus régionaux, ou au contraire très locaux, impactant la qualité de l’air de la vallée, et de quantifier les contributions d’une dizaine de sources d’émission. Les mesures continues du BC par Aethalomètre (AE33) sur les trois sites permettent une déconvolution directe de deux sources de BC (fuel fossile noté BCff et combustion biomasse noté BCwb). Ce suivi a mis en évidence la contribution très importante de la combustion de la biomasse, pouvant atteindre presque 50 % du BC, notamment à Passy.
La confrontation des deux types de mesures de traceurs de la combustion de biomasse (recherche de traceurs moléculaires sur filtre et mesure continue du BCwb par AE33) est discutée afin de valider l’utilisation des Aethalomètres en vallées alpines et de déterminer les facteurs de conversion les plus appropriés pour déduire la part de PM10 issue de la combustion de biomasse (PM10wb) à partir des mesures de BCwb.
À terme, la méthodologie utilisée permettra la détermination en continu de la fraction de la contribution PM10wb, et de suivre sur le long terme l’impact des mesures de changement de dispositifs de chauffage au bois par le Fonds Air Bois.Exemplaires(0)
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