Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Auteur Brulfert G. |
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Pollution Atmosphérique, 224. Répartition et quantification des sources de HAP en vallées alpines par des composés organiques soufrés : impact industriel ? / Golly B.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 224 Titre : Répartition et quantification des sources de HAP en vallées alpines par des composés organiques soufrés : impact industriel ? Titre original : Source apportionment of PAHs in two Alpine valleys using Sulfur-containing Organic Compounds: industrial impact? Type de document : texte imprimé Auteurs : Golly B., Auteur ; Piot C., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Berlioux G., Auteur ; Besombes JL, Auteur Année de publication : 2015 Tags : Région Rhône-Alpes émissions industrielles vallées alpines vallée de l'Arve vallée de la Tarentaise sources émettrices de HAP chauffage au bois trafic routier industrie modèles récepteurs de déconvolution sources d'émissions de PM polluants atmosphériques profil chimique combustion du bois composés aromatiques soufrés émissions véhiculaires soufre Résumé : La région Rhône-Alpes, et plus particulièrement les vallées alpines de l’Arve et de la Tarentaise, constitue l’une des zones géographiques en France particulièrement concernées par les dépassements de valeurs autorisées en PM10. Au cours des années 2007-2010, les nombres de jours de dépassement sur le site de mesure de la vallée de l’Arve à Passy (Air Rhone-Alpes) sont fréquemment au-dessus de la limite réglementaire autorisée fixée à 37 jours par an.
Selon les cadastres des émissions de HAP, ces sites sont fortement impactés par 3 principaux secteurs d’activités : le chauffage au bois, le trafic routier et l’industrie. Ces dernières années, des travaux menés au LCME et au LGGE sur l’utilisation de modèles récepteurs de déconvolution des sources d’émission de PM basés notamment sur des profils chimiques (Chemical Mass Balance) ont mis en évidence la particularité des sites de montagne vis-à -vis de la dynamique des sources d’émissions de polluants atmosphériques (Piot, 2011). Ces modèles sont basés sur l’utilisation de traceurs spécifiques et la comparaison de profils chimiques d’émission. Cependant, les approches qualitatives (études ratio-ratio de composés de la famille des HAP) mises en place lors de ces études ont montré un profil chimique similaire entre les émissions de la combustion du bois et les émissions issues d’un certain type d’activité industrielle. La forte similitude entre ces sources peut donc introduire un biais dans les résultats de ces modèles, d’où la nécessité d’identifier de nouveaux traceurs spécifiques de sources d’émissions. De janvier à mars 2013, deux campagnes de mesure simultanées ont été réalisées dans la vallée de l’Arve et de la Tarentaise. La spéciation organique réalisée sur ces échantillons journaliers a mis en évidence la présence de composés aromatiques soufrés (PASHs) dans l’atmosphère de ces vallées. Dans la littérature, ces composés sont couramment utilisés comme traceurs des émissions véhiculaires directes. Cependant, l’exploration d’échantillons collectés en bordure de voie rapide ne rapporte pas la présence de ces composés dans les émissions véhiculaires en accord avec l’évolution des normes européennes sur les taux de soufre dans les essences (EU Directive 2003/17/EC). Leur détection dans l’atmosphère des vallées alpines possédant un important bassin industriel axé sur la transformation du carbone montrerait leur aptitude à tracer ce type d’activité industrielle.
Leur introduction comme molécules traceurs à l’intérieur d’un modèle récepteur comme le CMB et la confrontation avec un modèle original de régression non linéaire multivariée (NLRM) pour déconvoluer les sources de HAP et de PM sont discutées afin de valider leur origine et d’améliorer la connaissance des différentes sources émettrices de HAP et de PM dans ces sites de fond de vallée.Pollution Atmosphérique, 224. Répartition et quantification des sources de HAP en vallées alpines par des composés organiques soufrés : impact industriel ? = Source apportionment of PAHs in two Alpine valleys using Sulfur-containing Organic Compounds: industrial impact? [texte imprimé] / Golly B., Auteur ; Piot C., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Berlioux G., Auteur ; Besombes JL, Auteur . - 2015.
Tags : Région Rhône-Alpes émissions industrielles vallées alpines vallée de l'Arve vallée de la Tarentaise sources émettrices de HAP chauffage au bois trafic routier industrie modèles récepteurs de déconvolution sources d'émissions de PM polluants atmosphériques profil chimique combustion du bois composés aromatiques soufrés émissions véhiculaires soufre Résumé : La région Rhône-Alpes, et plus particulièrement les vallées alpines de l’Arve et de la Tarentaise, constitue l’une des zones géographiques en France particulièrement concernées par les dépassements de valeurs autorisées en PM10. Au cours des années 2007-2010, les nombres de jours de dépassement sur le site de mesure de la vallée de l’Arve à Passy (Air Rhone-Alpes) sont fréquemment au-dessus de la limite réglementaire autorisée fixée à 37 jours par an.
Selon les cadastres des émissions de HAP, ces sites sont fortement impactés par 3 principaux secteurs d’activités : le chauffage au bois, le trafic routier et l’industrie. Ces dernières années, des travaux menés au LCME et au LGGE sur l’utilisation de modèles récepteurs de déconvolution des sources d’émission de PM basés notamment sur des profils chimiques (Chemical Mass Balance) ont mis en évidence la particularité des sites de montagne vis-à -vis de la dynamique des sources d’émissions de polluants atmosphériques (Piot, 2011). Ces modèles sont basés sur l’utilisation de traceurs spécifiques et la comparaison de profils chimiques d’émission. Cependant, les approches qualitatives (études ratio-ratio de composés de la famille des HAP) mises en place lors de ces études ont montré un profil chimique similaire entre les émissions de la combustion du bois et les émissions issues d’un certain type d’activité industrielle. La forte similitude entre ces sources peut donc introduire un biais dans les résultats de ces modèles, d’où la nécessité d’identifier de nouveaux traceurs spécifiques de sources d’émissions. De janvier à mars 2013, deux campagnes de mesure simultanées ont été réalisées dans la vallée de l’Arve et de la Tarentaise. La spéciation organique réalisée sur ces échantillons journaliers a mis en évidence la présence de composés aromatiques soufrés (PASHs) dans l’atmosphère de ces vallées. Dans la littérature, ces composés sont couramment utilisés comme traceurs des émissions véhiculaires directes. Cependant, l’exploration d’échantillons collectés en bordure de voie rapide ne rapporte pas la présence de ces composés dans les émissions véhiculaires en accord avec l’évolution des normes européennes sur les taux de soufre dans les essences (EU Directive 2003/17/EC). Leur détection dans l’atmosphère des vallées alpines possédant un important bassin industriel axé sur la transformation du carbone montrerait leur aptitude à tracer ce type d’activité industrielle.
Leur introduction comme molécules traceurs à l’intérieur d’un modèle récepteur comme le CMB et la confrontation avec un modèle original de régression non linéaire multivariée (NLRM) pour déconvoluer les sources de HAP et de PM sont discutées afin de valider leur origine et d’améliorer la connaissance des différentes sources émettrices de HAP et de PM dans ces sites de fond de vallée.Exemplaires(0)
Disponibilité aucun exemplaire Pollution Atmosphérique, 231-232. DECOMBIO - Contribution de la combustion de la biomasse aux PM10 en vallée de l’Arve : mise en place et qualification d’un dispositif de suivi / Chevrier F.
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 231-232 Titre : DECOMBIO - Contribution de la combustion de la biomasse aux PM10 en vallée de l’Arve : mise en place et qualification d’un dispositif de suivi Titre original : DECOMBIO - Biomass burning contribution of PM10 in Arve valley: implementation and validation of a monitoring system Type de document : texte imprimé Auteurs : Chevrier F., Auteur ; Jezek I., Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Mocnik G., Auteur ; Marchand N., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Besombes JL, Auteur Année de publication : 2016 Tags : Aérosols atmosphériques chimie des PM modèle Aethalomètre prélèvements off-line sources de combustion Résumé : La vallée de l’Arve (Haute-Savoie), et plus généralement les vallées alpines, sont régulièrement soumises à des phénomènes de pollution atmosphérique, caractérisés entre autres par des dépassements fréquents du seuil de 50 μg.m-3 en concentration journalière des PM10 (45 jours en 2012, 58 en 2013 et 46 en 2014). Cette situation a conduit à l’établissement d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) sur une grande partie de la vallée de l’Arve. Dans ce contexte, une opération pilote (Fonds Air Bois), visant à réduire significativement les émissions de particules fines liées à l’utilisation du chauffage au bois, doit contribuer à terme à une amélioration de la qualité de l’air sur ce périmètre. Le programme de recherche DECOMBIO (DÉconvolution de la contribution de COMbustion de la BIOmasse aux PM10, financé par le programme Primequal) a été mis en place afin de proposer et valider des outils d’évaluation de cette opération.
Depuis novembre 2013, trois sites représentatifs de l’ensemble de la vallée de l’Arve (Marnaz, Passy et Chamonix) ont ainsi été instrumentés afin d’étudier la composition chimique des particules et de réaliser un suivi sur toute la période du Fonds Air Bois de l’évolution des concentrations en carbone suie (Black Carbon, BC), permettant ainsi d’évaluer la part « biomasse » des émissions.
Au cours de la première année du projet, des prélèvements sur filtres ont permis une spéciation chimique détaillée des PM10. La quantification de nombreux marqueurs de différentes sources permet de faire ressortir des processus régionaux, ou au contraire très locaux, impactant la qualité de l’air de la vallée, et de quantifier les contributions d’une dizaine de sources d’émission. Les mesures continues du BC par Aethalomètre (AE33) sur les trois sites permettent une déconvolution directe de deux sources de BC (fuel fossile noté BCff et combustion biomasse noté BCwb). Ce suivi a mis en évidence la contribution très importante de la combustion de la biomasse, pouvant atteindre presque 50 % du BC, notamment à Passy.
La confrontation des deux types de mesures de traceurs de la combustion de biomasse (recherche de traceurs moléculaires sur filtre et mesure continue du BCwb par AE33) est discutée afin de valider l’utilisation des Aethalomètres en vallées alpines et de déterminer les facteurs de conversion les plus appropriés pour déduire la part de PM10 issue de la combustion de biomasse (PM10wb) à partir des mesures de BCwb.
À terme, la méthodologie utilisée permettra la détermination en continu de la fraction de la contribution PM10wb, et de suivre sur le long terme l’impact des mesures de changement de dispositifs de chauffage au bois par le Fonds Air Bois.Pollution Atmosphérique, 231-232. DECOMBIO - Contribution de la combustion de la biomasse aux PM10 en vallée de l’Arve : mise en place et qualification d’un dispositif de suivi = DECOMBIO - Biomass burning contribution of PM10 in Arve valley: implementation and validation of a monitoring system [texte imprimé] / Chevrier F., Auteur ; Jezek I., Auteur ; Brulfert G., Auteur ; Mocnik G., Auteur ; Marchand N., Auteur ; J. L. Jaffrezo, Auteur ; Besombes JL, Auteur . - 2016.
Tags : Aérosols atmosphériques chimie des PM modèle Aethalomètre prélèvements off-line sources de combustion Résumé : La vallée de l’Arve (Haute-Savoie), et plus généralement les vallées alpines, sont régulièrement soumises à des phénomènes de pollution atmosphérique, caractérisés entre autres par des dépassements fréquents du seuil de 50 μg.m-3 en concentration journalière des PM10 (45 jours en 2012, 58 en 2013 et 46 en 2014). Cette situation a conduit à l’établissement d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) sur une grande partie de la vallée de l’Arve. Dans ce contexte, une opération pilote (Fonds Air Bois), visant à réduire significativement les émissions de particules fines liées à l’utilisation du chauffage au bois, doit contribuer à terme à une amélioration de la qualité de l’air sur ce périmètre. Le programme de recherche DECOMBIO (DÉconvolution de la contribution de COMbustion de la BIOmasse aux PM10, financé par le programme Primequal) a été mis en place afin de proposer et valider des outils d’évaluation de cette opération.
Depuis novembre 2013, trois sites représentatifs de l’ensemble de la vallée de l’Arve (Marnaz, Passy et Chamonix) ont ainsi été instrumentés afin d’étudier la composition chimique des particules et de réaliser un suivi sur toute la période du Fonds Air Bois de l’évolution des concentrations en carbone suie (Black Carbon, BC), permettant ainsi d’évaluer la part « biomasse » des émissions.
Au cours de la première année du projet, des prélèvements sur filtres ont permis une spéciation chimique détaillée des PM10. La quantification de nombreux marqueurs de différentes sources permet de faire ressortir des processus régionaux, ou au contraire très locaux, impactant la qualité de l’air de la vallée, et de quantifier les contributions d’une dizaine de sources d’émission. Les mesures continues du BC par Aethalomètre (AE33) sur les trois sites permettent une déconvolution directe de deux sources de BC (fuel fossile noté BCff et combustion biomasse noté BCwb). Ce suivi a mis en évidence la contribution très importante de la combustion de la biomasse, pouvant atteindre presque 50 % du BC, notamment à Passy.
La confrontation des deux types de mesures de traceurs de la combustion de biomasse (recherche de traceurs moléculaires sur filtre et mesure continue du BCwb par AE33) est discutée afin de valider l’utilisation des Aethalomètres en vallées alpines et de déterminer les facteurs de conversion les plus appropriés pour déduire la part de PM10 issue de la combustion de biomasse (PM10wb) à partir des mesures de BCwb.
À terme, la méthodologie utilisée permettra la détermination en continu de la fraction de la contribution PM10wb, et de suivre sur le long terme l’impact des mesures de changement de dispositifs de chauffage au bois par le Fonds Air Bois.Exemplaires(0)
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 231-232 Titre : G²AME - Grand Genève Air Modèle Émissions Titre original : G²AME - Grand Genève Air Model Emissions Type de document : texte imprimé Auteurs : Brulfert G., Auteur ; Chapuis D., Auteur ; Royer P., Auteur Année de publication : 2016 Tags : émissions modélisation pollution de l’air programme INTERREG IV zone frontalière Résumé : Avec presque 1 million d’habitants sur le Grand Genève, l’amélioration de la qualité de l’air constitue un enjeu sanitaire important, tout autant qu’une attente forte des populations. Ce constat est largement partagé entre la France et la Confédération helvétique. Les actions des uns ayant des répercussions sur la qualité de l’air respiré par les autres, il est par conséquent indispensable qu’il existe une vision partagée, des outils communs puis une gestion coordonnée de la qualité de l’air à l’échelle des 212 communes de l’espace franco-suisse qu’est le Grand Genève.
Les éléments du premier diagnostic de la qualité de l’air sur le Grand Genève établi en 2012 ont mis en évidence certains points de vigilance comme le centre-ville et l’aéroport de Genève, ainsi que les secteurs résidentiels. La région Rhône-Alpes est concernée par des dépassements réguliers des normes de qualité de l’air définies au niveau européen. Parmi les secteurs qui posent problème figure l’agglomération d’Annemasse, avec des dépassements enregistrés en poussières fines. Cette agglomération est située entre deux zones particulièrement concernées par la pollution atmosphérique : d’un côté, le bassin genevois et, de l’autre, la vallée de l’Arve, faisant actuellement l’objet d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (dont certaines communes font partie du Grand Genève).
L’objectif du projet G²AME (Grand Genève Air Modèle Émission) a été de produire un outil commun et harmonisé de diagnostic et d’aide à l’établissement d’un plan d’actions à l’échelle du Grand Genève. Cet outil a permis de mieux connaître les émissions de polluants du territoire transfrontalier, de travailler de manière prospective en identifiant les secteurs les plus émetteurs et de tester l’évaluation d’actions d’aménagement du territoire, d’infrastructure ou d’action d’amélioration de la qualité de l’air.
Ainsi, le programme élaboré sur 2 ans, de juin 2013 à l’été 2015, a permis :
- la mise en cohérence des inventaires d’émissions en situation actuelle : cette action a permis de cartographier de part et d’autre de la frontière les sources et polluants, et d’estimer quantitativement les différentes sources d’émissions du bassin. Ainsi, ce travail a permis de mettre en évidence les différences de parc roulant entre les pays, la prédominance des émissions de PM10 du secteur résidentiel côté français, l’importance des émissions d’oxydes d’azote de Genève et de la zone aéroportuaire ;
- le développement d’un modèle transfrontalier commun pour la cartographie de la qualité de l’air et l’étude des scénarios : ce modèle numérique permet de cartographier les concentrations et les dépassements de normes de la qualité de l’air sur le bassin (selon les normes en vigueur dans chaque pays). Ce modèle permet à la fois un calcul de la pollution de fond régional par WRF/Chimère en prenant en compte l’ensemble des stations de mesures françaises et suisses puis un calcul à l’échelle de la rue sur l’ensemble du réseau routier, à l’aide du modèle SIRANE ;
- le calcul prospectif de scenarios d’émissions : cette action a permis d’élaborer des scénarios réalistes à l’échéance 2020 et 2030, afin de cartographier et estimer l’évolution des émissions et des concentrations associées, ainsi que les populations impactées à ces échéances (entre 50 et 75 % de la population encore impactée sur le Grand Genève pour les PM10, suivant les normes suisses actuelles en 2030).
G²AME est une opération réalisée dans le cadre du programme de coopération territoriale européenne INTERREG IV A France-Suisse 2007-2013.Pollution Atmosphérique, 231-232. G²AME - Grand Genève Air Modèle Émissions = G²AME - Grand Genève Air Model Emissions [texte imprimé] / Brulfert G., Auteur ; Chapuis D., Auteur ; Royer P., Auteur . - 2016.
Tags : émissions modélisation pollution de l’air programme INTERREG IV zone frontalière Résumé : Avec presque 1 million d’habitants sur le Grand Genève, l’amélioration de la qualité de l’air constitue un enjeu sanitaire important, tout autant qu’une attente forte des populations. Ce constat est largement partagé entre la France et la Confédération helvétique. Les actions des uns ayant des répercussions sur la qualité de l’air respiré par les autres, il est par conséquent indispensable qu’il existe une vision partagée, des outils communs puis une gestion coordonnée de la qualité de l’air à l’échelle des 212 communes de l’espace franco-suisse qu’est le Grand Genève.
Les éléments du premier diagnostic de la qualité de l’air sur le Grand Genève établi en 2012 ont mis en évidence certains points de vigilance comme le centre-ville et l’aéroport de Genève, ainsi que les secteurs résidentiels. La région Rhône-Alpes est concernée par des dépassements réguliers des normes de qualité de l’air définies au niveau européen. Parmi les secteurs qui posent problème figure l’agglomération d’Annemasse, avec des dépassements enregistrés en poussières fines. Cette agglomération est située entre deux zones particulièrement concernées par la pollution atmosphérique : d’un côté, le bassin genevois et, de l’autre, la vallée de l’Arve, faisant actuellement l’objet d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (dont certaines communes font partie du Grand Genève).
L’objectif du projet G²AME (Grand Genève Air Modèle Émission) a été de produire un outil commun et harmonisé de diagnostic et d’aide à l’établissement d’un plan d’actions à l’échelle du Grand Genève. Cet outil a permis de mieux connaître les émissions de polluants du territoire transfrontalier, de travailler de manière prospective en identifiant les secteurs les plus émetteurs et de tester l’évaluation d’actions d’aménagement du territoire, d’infrastructure ou d’action d’amélioration de la qualité de l’air.
Ainsi, le programme élaboré sur 2 ans, de juin 2013 à l’été 2015, a permis :
- la mise en cohérence des inventaires d’émissions en situation actuelle : cette action a permis de cartographier de part et d’autre de la frontière les sources et polluants, et d’estimer quantitativement les différentes sources d’émissions du bassin. Ainsi, ce travail a permis de mettre en évidence les différences de parc roulant entre les pays, la prédominance des émissions de PM10 du secteur résidentiel côté français, l’importance des émissions d’oxydes d’azote de Genève et de la zone aéroportuaire ;
- le développement d’un modèle transfrontalier commun pour la cartographie de la qualité de l’air et l’étude des scénarios : ce modèle numérique permet de cartographier les concentrations et les dépassements de normes de la qualité de l’air sur le bassin (selon les normes en vigueur dans chaque pays). Ce modèle permet à la fois un calcul de la pollution de fond régional par WRF/Chimère en prenant en compte l’ensemble des stations de mesures françaises et suisses puis un calcul à l’échelle de la rue sur l’ensemble du réseau routier, à l’aide du modèle SIRANE ;
- le calcul prospectif de scenarios d’émissions : cette action a permis d’élaborer des scénarios réalistes à l’échéance 2020 et 2030, afin de cartographier et estimer l’évolution des émissions et des concentrations associées, ainsi que les populations impactées à ces échéances (entre 50 et 75 % de la population encore impactée sur le Grand Genève pour les PM10, suivant les normes suisses actuelles en 2030).
G²AME est une opération réalisée dans le cadre du programme de coopération territoriale européenne INTERREG IV A France-Suisse 2007-2013.Exemplaires(0)
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L232_BrulfertAdobe Acrobat PDFPollution Atmosphérique, 231-232. Sols contaminés, une source secondaire de polluants pour l’atmosphère ? Le cas des HAP, des pesticides et de l’arsenic / Besse J.
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 231-232 Titre : Sols contaminés, une source secondaire de polluants pour l’atmosphère ? Le cas des HAP, des pesticides et de l’arsenic Titre original : Are contaminated soils a secondary source of pollutants to the atmosphere? Application to PAHs, pesticides and arsenic Type de document : texte imprimé Auteurs : Besse J., Auteur ; David B., Auteur ; Dalleau N., Auteur ; Brulfert G., Auteur Année de publication : 2016 Tags : Échange sol-air émission gazeuse émission particulaires évapotranspiration Résumé : La présence de nombreux sites et sols pollués en Rhône-Alpes pose la question des conséquences possibles de la dispersion dans l’environnement des pollutions persistantes sur ces sols. Le transfert des polluants de sols contaminés vers l’atmosphère est ici étudié. Ce processus peut en effet s’avérer renforcer la pollution atmosphérique issue des sources primaires. Les travaux présentés ici sur différents types de sols (industriels et agricoles) et de polluants (HAPs, pesticides et arsenic) ont pour but d’évaluer l’importance de ce phénomène de transfert pour une prise en compte des sols contaminés comme une source secondaire en polluants.
Les études de terrain sont menées en étudiant les conditions de transfert sol-air de (i) HAPs à partir du sol d’une ancienne décharge, (ii) de pesticides présents sur des sols agricoles et (iii) de l’arsenic issu d’un sol pollué par une ancienne activité métallurgique. Une forte variabilité saisonnière des flux de polluants émis par les sols est mise en évidence. Il est montré que l’effet conjugué d’une température élevée et d’une forte humidité du sol conduit à des flux d’émission maximums, quelle que soit la nature du polluant. Les émissions sont donc gouvernées par le phénomène d’évapotranspiration des sols. Les bilans de flux établis sur chaque site étudié, en considérant le sol comme système de référence, montrent que si les sols sont bien émetteurs de polluants, ce rôle est, sauf exception, largement contrebalancé par la réception des retombées atmosphériques à leur surface.Pollution Atmosphérique, 231-232. Sols contaminés, une source secondaire de polluants pour l’atmosphère ? Le cas des HAP, des pesticides et de l’arsenic = Are contaminated soils a secondary source of pollutants to the atmosphere? Application to PAHs, pesticides and arsenic [texte imprimé] / Besse J., Auteur ; David B., Auteur ; Dalleau N., Auteur ; Brulfert G., Auteur . - 2016.
Tags : Échange sol-air émission gazeuse émission particulaires évapotranspiration Résumé : La présence de nombreux sites et sols pollués en Rhône-Alpes pose la question des conséquences possibles de la dispersion dans l’environnement des pollutions persistantes sur ces sols. Le transfert des polluants de sols contaminés vers l’atmosphère est ici étudié. Ce processus peut en effet s’avérer renforcer la pollution atmosphérique issue des sources primaires. Les travaux présentés ici sur différents types de sols (industriels et agricoles) et de polluants (HAPs, pesticides et arsenic) ont pour but d’évaluer l’importance de ce phénomène de transfert pour une prise en compte des sols contaminés comme une source secondaire en polluants.
Les études de terrain sont menées en étudiant les conditions de transfert sol-air de (i) HAPs à partir du sol d’une ancienne décharge, (ii) de pesticides présents sur des sols agricoles et (iii) de l’arsenic issu d’un sol pollué par une ancienne activité métallurgique. Une forte variabilité saisonnière des flux de polluants émis par les sols est mise en évidence. Il est montré que l’effet conjugué d’une température élevée et d’une forte humidité du sol conduit à des flux d’émission maximums, quelle que soit la nature du polluant. Les émissions sont donc gouvernées par le phénomène d’évapotranspiration des sols. Les bilans de flux établis sur chaque site étudié, en considérant le sol comme système de référence, montrent que si les sols sont bien émetteurs de polluants, ce rôle est, sauf exception, largement contrebalancé par la réception des retombées atmosphériques à leur surface.Exemplaires(0)
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