Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Auteur Buffet C. |
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Pollution Atmosphérique, 227. ONG dans les COP : des « outsiders » de la politique climatique ? / Buffet C.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : ONG dans les COP : des « outsiders » de la politique climatique ? Titre original : NGOs in COP: outsiders of climate policy? Type de document : texte imprimé Auteurs : Buffet C., Auteur ; Ollitrault S., Auteur Année de publication : 2016 Tags : COP gouvernance du climat mobilisation ONG participation société civile enjeux climatiques Résumé : Les ONG ont investi massivement les COP et en sont devenues des acteurs à part entière – même si ce sont bien évidemment les États qui en restent les acteurs centraux. Les COP se révèlent des lieux d’observation privilégiés pour esquisser les mouvements des « plaques tectoniques » de la « société civile mondiale », avec ses coalitions et lignes de fractures (Nord/Sud ; mouvements environnementaux, de développement, de justice sociale). Par ailleurs, les COP témoignent des multiples répertoires d’action mobilisés par les ONG, aussi bien dans les arènes de négociation qu’à l’extérieur : expertise légale et scientifique, corridor diplomacy, side events, mobilisation des militants, du grand public et des décideurs au travers d’un investissement de l’espace public, des médias, ou encore d’Internet et des réseaux sociaux. Cette mobilisation est à mettre au regard des évolutions des négociations : si les ONG ont contribué à d’importants changements de paradigmes dans la manière d’aborder les enjeux climatiques, leurs marges de manœuvre se révèlent plus limitées dans un régime climatique post-Copenhague désormais fondé sur des contributions volontaires des États. L’un des effets induits de cette participation est de transformer les ONG elles-mêmes : le dialogue continu que les différentes « familles » d’ONG entretiennent au fur et à mesure des COP contribue à forger de nouvelles alliances et à remodeler leurs cadrages respectifs, initialement polarisés entre sauvegarde de la nature et solidarité humaine. Pollution Atmosphérique, 227. ONG dans les COP : des « outsiders » de la politique climatique ? = NGOs in COP: outsiders of climate policy? [texte imprimé] / Buffet C., Auteur ; Ollitrault S., Auteur . - 2016.
Tags : COP gouvernance du climat mobilisation ONG participation société civile enjeux climatiques Résumé : Les ONG ont investi massivement les COP et en sont devenues des acteurs à part entière – même si ce sont bien évidemment les États qui en restent les acteurs centraux. Les COP se révèlent des lieux d’observation privilégiés pour esquisser les mouvements des « plaques tectoniques » de la « société civile mondiale », avec ses coalitions et lignes de fractures (Nord/Sud ; mouvements environnementaux, de développement, de justice sociale). Par ailleurs, les COP témoignent des multiples répertoires d’action mobilisés par les ONG, aussi bien dans les arènes de négociation qu’à l’extérieur : expertise légale et scientifique, corridor diplomacy, side events, mobilisation des militants, du grand public et des décideurs au travers d’un investissement de l’espace public, des médias, ou encore d’Internet et des réseaux sociaux. Cette mobilisation est à mettre au regard des évolutions des négociations : si les ONG ont contribué à d’importants changements de paradigmes dans la manière d’aborder les enjeux climatiques, leurs marges de manœuvre se révèlent plus limitées dans un régime climatique post-Copenhague désormais fondé sur des contributions volontaires des États. L’un des effets induits de cette participation est de transformer les ONG elles-mêmes : le dialogue continu que les différentes « familles » d’ONG entretiennent au fur et à mesure des COP contribue à forger de nouvelles alliances et à remodeler leurs cadrages respectifs, initialement polarisés entre sauvegarde de la nature et solidarité humaine. Exemplaires(0)
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L227_BuffetAdobe Acrobat PDF Pollution Atmosphérique, 227. Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? BCAS et ICCCAD, des expertises « locales » au Bangladesh / Buffet C.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? BCAS et ICCCAD, des expertises « locales » au Bangladesh Type de document : texte imprimé Auteurs : Buffet C., Auteur Année de publication : 2016 Tags : expertise environnementale Bangladesh GEIC PMA Pays les Moins Avancés Bangladesh Center for Advanced Studies BCAS Climate Action Network adaptation International Institute for Environment and Development IIED International Centre for Climate Change and Development ICCCAD rééquilibrage de l'expertise production scientifique recherches diplomatie climatique Résumé : On constate un déséquilibre géographique d'expertise environnementale. La plupart des experts sont effectivement européens ou nord américains. Les impacts de ce déséquilibre concernent aussi bien la construction de scénarios d'émission que le cadrage de la légitimité même des savoirs. Le Bangladesh est un pays très touché par ce phénomène de déséquilibre d'expertise : ce pays est mentionné par 72 auteurs dans la rapport du GEIC, mais moins de 20% d'entre eux sont originaires du Bangladesh. Cependant, il demeure le Pays Moins Avancé (PMA) dont sont issus le plus d'auteurs du GEIC.
Le Bangladesh Center for Advanced Studies (BCAS) a permis le développement de l'expertise locale. Il s'agit de l'un des rares groupes originaires de PMA à participer activement aux travaux du GEIC au niveau de la gestion des côtes et des impacts ainsi que des vulnérabilités en lien avec la montée des eaux. La BCAS a aussi été mandaté par le Climate Action Network pour fonder sa section Asie du Sud. Il est aussi pionner dans l'approche bottom-up de l'adaptation. Le Bangladesh Center for Advanced Studies a produit de nombreuses publications, que ce soit pour des institutions ou pour des revues internationales. D'autre part, il a développé des liens forts avec l'International Institute for Environment and Development (IIED).
L’International Centre for Climate Change and Development (ICCCAD), fondé par l'un des membres de l'IIED, conduit des recherches, des formations de niveau Master et des activités de renforcement de capacité pour les pays les moins avancés. A eux deux, le BCAS ET l'ICCCAD participent au rééquilibrage de l'expertise climatique vers les pays du Sud. Leur action dépasse largement l'expertise locale de l'adaptation. Elle porte d'une part aussi sur l'organisation des frontières, qui facilitent la coproduction de savoirs. D'autre part, l'ICCCAD et le BCAS attirent de nombreux étudiants et chercheurs originaires de pays développés. Pour le fondateur de l'ICCCAD, figurer parmi les pays les plus vulnérables constitue aujourd'hui un atout pour le Bangladesh au niveau de la production scientifique.Les recherches de l'ICCAD et du BCAS peuvent, pour finir, renforcer la diplomatie climatique du gouvernement.Pollution Atmosphérique, 227. Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? BCAS et ICCCAD, des expertises « locales » au Bangladesh [texte imprimé] / Buffet C., Auteur . - 2016.
Tags : expertise environnementale Bangladesh GEIC PMA Pays les Moins Avancés Bangladesh Center for Advanced Studies BCAS Climate Action Network adaptation International Institute for Environment and Development IIED International Centre for Climate Change and Development ICCCAD rééquilibrage de l'expertise production scientifique recherches diplomatie climatique Résumé : On constate un déséquilibre géographique d'expertise environnementale. La plupart des experts sont effectivement européens ou nord américains. Les impacts de ce déséquilibre concernent aussi bien la construction de scénarios d'émission que le cadrage de la légitimité même des savoirs. Le Bangladesh est un pays très touché par ce phénomène de déséquilibre d'expertise : ce pays est mentionné par 72 auteurs dans la rapport du GEIC, mais moins de 20% d'entre eux sont originaires du Bangladesh. Cependant, il demeure le Pays Moins Avancé (PMA) dont sont issus le plus d'auteurs du GEIC.
Le Bangladesh Center for Advanced Studies (BCAS) a permis le développement de l'expertise locale. Il s'agit de l'un des rares groupes originaires de PMA à participer activement aux travaux du GEIC au niveau de la gestion des côtes et des impacts ainsi que des vulnérabilités en lien avec la montée des eaux. La BCAS a aussi été mandaté par le Climate Action Network pour fonder sa section Asie du Sud. Il est aussi pionner dans l'approche bottom-up de l'adaptation. Le Bangladesh Center for Advanced Studies a produit de nombreuses publications, que ce soit pour des institutions ou pour des revues internationales. D'autre part, il a développé des liens forts avec l'International Institute for Environment and Development (IIED).
L’International Centre for Climate Change and Development (ICCCAD), fondé par l'un des membres de l'IIED, conduit des recherches, des formations de niveau Master et des activités de renforcement de capacité pour les pays les moins avancés. A eux deux, le BCAS ET l'ICCCAD participent au rééquilibrage de l'expertise climatique vers les pays du Sud. Leur action dépasse largement l'expertise locale de l'adaptation. Elle porte d'une part aussi sur l'organisation des frontières, qui facilitent la coproduction de savoirs. D'autre part, l'ICCCAD et le BCAS attirent de nombreux étudiants et chercheurs originaires de pays développés. Pour le fondateur de l'ICCCAD, figurer parmi les pays les plus vulnérables constitue aujourd'hui un atout pour le Bangladesh au niveau de la production scientifique.Les recherches de l'ICCAD et du BCAS peuvent, pour finir, renforcer la diplomatie climatique du gouvernement.Exemplaires(0)
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