Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Auteur Faure E. |
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Pollution Atmosphérique, 224. Impact de l'activité des ongleries sur la qualité de l'air intérieur des logements riverains en région parisienne / Goupil G.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 224 Titre : Impact de l'activité des ongleries sur la qualité de l'air intérieur des logements riverains en région parisienne Titre original : Nail bars impact on housing futher in Paris region Type de document : texte imprimé Auteurs : Goupil G., Auteur ; Faure E., Auteur ; Paillat L., Auteur ; Thiault G., Auteur ; Durupt L., Auteur ; Delaunay C., Auteur ; Besançon S., Auteur Année de publication : 2015 Tags : activités urbaines activités industrielles impact sur l'environnement santé publique Pairs qualité de l'air intérieur QAI tétrachloréthylène nuisances olfatives méthacrylate de méthyle méthacrylate d'éthyle acétate d'éthyle acétate de butyle acétate méthacylate polluants autorités publiques et sanitaires Résumé : Le Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP), dans le cadre de ses missions de service public, est chargé d'évaluer l'impact d'activités urbaines et industrielles sur l'environnement, sur la santé publique des riverains, à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. Il met en évidence en milieu urbain de nombreuses nuisances provenant d'établissements à activités artisanales (pressing, onglerie, atelier de scooters, cabine de peinture...) à proximité de logements riverains à l'origine de la détérioration de la qualité de l'air intérieur de ces logements. L'impact des pressings a déjà fait l'objet d'un bilan qui a montré des niveaux de concentrations en tétrachloréthylène nettement supérieurs aux valeurs de référence (Goupil et al., 2012).
En ce qui concerne l'activité des ongleries, les enquêtes effectuées à la suite de plaintes pour nuisance olfactive ont permis de mettre en évidence des concentrations importantes en composés organiques volatils, en particulier le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle dans l'air intérieur des logements.
Deux techniques de prélèvement ont été adoptées pour mesurer ces polluants, l'une par méthode passive sur 2 à 7 jours, et l'autre par méthode active sur un support adsorbant contenant du charbon actif sur des durées allant de 1 à 7 heures. Après désorption solvant, l'identification et le dosage des composés ont été effectués par chromatographie en phase gazeuse couplée à un détecteur à ionisation de flamme (GC/FID) et à un spectromètre de masse (GC/MS). Le LCPP est accrédité par le Cofrac pour la mesure de certains COV dans l'air. L'incertitude des mesures est estimée à environ 20 %. Il a été mesuré notamment une concentration de 4 600 µg/m3 en méthacrylate de méthyle dans l'entrée d'un appartement situé à proximité d'une onglerie ; cette valeur représente 90 fois la valeur toxicologique de référence recommandée par le Canada (52 µg/m3). L'absence de valeur de référence en France pour ces produits chimiques dans l'air intérieur rend difficile l'obligation de travaux pour les exploitants d'onglerie. L'objectif est donc d'alerter les autorités publiques et sanitaires en présentant les résultats des concentrations obtenues lors de la réalisation d'enquêtes, et de présenter des exemples de cas rencontrés en déterminant les différentes voies de transfert (ventilation, plafond...).Pollution Atmosphérique, 224. Impact de l'activité des ongleries sur la qualité de l'air intérieur des logements riverains en région parisienne = Nail bars impact on housing futher in Paris region [texte imprimé] / Goupil G., Auteur ; Faure E., Auteur ; Paillat L., Auteur ; Thiault G., Auteur ; Durupt L., Auteur ; Delaunay C., Auteur ; Besançon S., Auteur . - 2015.
Tags : activités urbaines activités industrielles impact sur l'environnement santé publique Pairs qualité de l'air intérieur QAI tétrachloréthylène nuisances olfatives méthacrylate de méthyle méthacrylate d'éthyle acétate d'éthyle acétate de butyle acétate méthacylate polluants autorités publiques et sanitaires Résumé : Le Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP), dans le cadre de ses missions de service public, est chargé d'évaluer l'impact d'activités urbaines et industrielles sur l'environnement, sur la santé publique des riverains, à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. Il met en évidence en milieu urbain de nombreuses nuisances provenant d'établissements à activités artisanales (pressing, onglerie, atelier de scooters, cabine de peinture...) à proximité de logements riverains à l'origine de la détérioration de la qualité de l'air intérieur de ces logements. L'impact des pressings a déjà fait l'objet d'un bilan qui a montré des niveaux de concentrations en tétrachloréthylène nettement supérieurs aux valeurs de référence (Goupil et al., 2012).
En ce qui concerne l'activité des ongleries, les enquêtes effectuées à la suite de plaintes pour nuisance olfactive ont permis de mettre en évidence des concentrations importantes en composés organiques volatils, en particulier le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle dans l'air intérieur des logements.
Deux techniques de prélèvement ont été adoptées pour mesurer ces polluants, l'une par méthode passive sur 2 à 7 jours, et l'autre par méthode active sur un support adsorbant contenant du charbon actif sur des durées allant de 1 à 7 heures. Après désorption solvant, l'identification et le dosage des composés ont été effectués par chromatographie en phase gazeuse couplée à un détecteur à ionisation de flamme (GC/FID) et à un spectromètre de masse (GC/MS). Le LCPP est accrédité par le Cofrac pour la mesure de certains COV dans l'air. L'incertitude des mesures est estimée à environ 20 %. Il a été mesuré notamment une concentration de 4 600 µg/m3 en méthacrylate de méthyle dans l'entrée d'un appartement situé à proximité d'une onglerie ; cette valeur représente 90 fois la valeur toxicologique de référence recommandée par le Canada (52 µg/m3). L'absence de valeur de référence en France pour ces produits chimiques dans l'air intérieur rend difficile l'obligation de travaux pour les exploitants d'onglerie. L'objectif est donc d'alerter les autorités publiques et sanitaires en présentant les résultats des concentrations obtenues lors de la réalisation d'enquêtes, et de présenter des exemples de cas rencontrés en déterminant les différentes voies de transfert (ventilation, plafond...).Exemplaires(0)
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L224_GoupilAdobe Acrobat PDF Pollution Atmosphérique, 237-238. Agriculture urbaine comme levier d’émancipation des femmes et de bien-être en ville : l’exemple gennevillois / Faure E.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 237-238 Titre : Agriculture urbaine comme levier d’émancipation des femmes et de bien-être en ville : l’exemple gennevillois Titre original : Urban agriculture as a lever for emancipation and well-being in the city: Gennevilliers example Type de document : texte imprimé Auteurs : Faure E., Auteur ; Luxembourg, C., Auteur ; Dupont, A., Auteur Année de publication : 2018 Langues : Français (fre) Tags : agriculture urbaine, bien-être, genre, jardins partagés Résumé : Cet article propose d’appréhender l’agriculture urbaine comme participant d’un projet collectif de développement d’une ville nourricière, respectueuse de l’environnement, support du bien-être des individus, mais également comme un levier potentiel d’émancipation des femmes.Notre propos s’appuie sur les résultats d’une recherche-action en cours à Gennevilliers (Hauts-de-Seine, France). Nous mobilisons les résultats d’observations et d’entretiens semi-directifs menés auprès des principaux acteurs gennevillois impliqués dans le développement de ces projets : personnes élues, professionnelles locales, associations de mise en œuvre et de gestion des jardins et leurs usagers et usagères. Une part importante des personnes rencontrées estime que venir au jardin « leur fait du bien ». Les jardins gennevillois constituent également des lieux de rencontre, des lieux (re)créateurs de liens sociaux de différentes natures. De plus, inscrits dans un modèle social largement patriarcal, ces jardins apparaissent comme le support de rapports sociaux de genre inégalitaires. Cependant, à Gennevilliers, ces jardins, largement utilisés et gérés par des femmes, sont aussi le support d’une contestation, voire d’un renversement de certains stéréotypes de genre. Ces espaces apparaissent comme des outils d’auto-formation, de partage de savoir-faire, d’estime de soi et de bien-être entre femmes. Enfin, ces espaces constituent de véritables outils de construction de la ville (processus) dans lesquels (pour une fois) les femmes semblent avoir toute leur place. Pollution Atmosphérique, 237-238. Agriculture urbaine comme levier d’émancipation des femmes et de bien-être en ville : l’exemple gennevillois = Urban agriculture as a lever for emancipation and well-being in the city: Gennevilliers example [texte imprimé] / Faure E., Auteur ; Luxembourg, C., Auteur ; Dupont, A., Auteur . - 2018.
Langues : Français (fre)
Tags : agriculture urbaine, bien-être, genre, jardins partagés Résumé : Cet article propose d’appréhender l’agriculture urbaine comme participant d’un projet collectif de développement d’une ville nourricière, respectueuse de l’environnement, support du bien-être des individus, mais également comme un levier potentiel d’émancipation des femmes.Notre propos s’appuie sur les résultats d’une recherche-action en cours à Gennevilliers (Hauts-de-Seine, France). Nous mobilisons les résultats d’observations et d’entretiens semi-directifs menés auprès des principaux acteurs gennevillois impliqués dans le développement de ces projets : personnes élues, professionnelles locales, associations de mise en œuvre et de gestion des jardins et leurs usagers et usagères. Une part importante des personnes rencontrées estime que venir au jardin « leur fait du bien ». Les jardins gennevillois constituent également des lieux de rencontre, des lieux (re)créateurs de liens sociaux de différentes natures. De plus, inscrits dans un modèle social largement patriarcal, ces jardins apparaissent comme le support de rapports sociaux de genre inégalitaires. Cependant, à Gennevilliers, ces jardins, largement utilisés et gérés par des femmes, sont aussi le support d’une contestation, voire d’un renversement de certains stéréotypes de genre. Ces espaces apparaissent comme des outils d’auto-formation, de partage de savoir-faire, d’estime de soi et de bien-être entre femmes. Enfin, ces espaces constituent de véritables outils de construction de la ville (processus) dans lesquels (pour une fois) les femmes semblent avoir toute leur place. Exemplaires(0)
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