Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Pollution Atmosphérique, 224. Impact de l'activité des ongleries sur la qualité de l'air intérieur des logements riverains en région parisienne / Goupil G.
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 224 Titre : Impact de l'activité des ongleries sur la qualité de l'air intérieur des logements riverains en région parisienne Titre original : Nail bars impact on housing futher in Paris region Type de document : texte imprimé Auteurs : Goupil G., Auteur ; Faure E., Auteur ; Paillat L., Auteur ; Thiault G., Auteur ; Durupt L., Auteur ; Delaunay C., Auteur ; Besançon S., Auteur Année de publication : 2015 Tags : activités urbaines activités industrielles impact sur l'environnement santé publique Pairs qualité de l'air intérieur QAI tétrachloréthylène nuisances olfatives méthacrylate de méthyle méthacrylate d'éthyle acétate d'éthyle acétate de butyle acétate méthacylate polluants autorités publiques et sanitaires Résumé : Le Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP), dans le cadre de ses missions de service public, est chargé d'évaluer l'impact d'activités urbaines et industrielles sur l'environnement, sur la santé publique des riverains, à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. Il met en évidence en milieu urbain de nombreuses nuisances provenant d'établissements à activités artisanales (pressing, onglerie, atelier de scooters, cabine de peinture...) à proximité de logements riverains à l'origine de la détérioration de la qualité de l'air intérieur de ces logements. L'impact des pressings a déjà fait l'objet d'un bilan qui a montré des niveaux de concentrations en tétrachloréthylène nettement supérieurs aux valeurs de référence (Goupil et al., 2012).
En ce qui concerne l'activité des ongleries, les enquêtes effectuées à la suite de plaintes pour nuisance olfactive ont permis de mettre en évidence des concentrations importantes en composés organiques volatils, en particulier le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle dans l'air intérieur des logements.
Deux techniques de prélèvement ont été adoptées pour mesurer ces polluants, l'une par méthode passive sur 2 à 7 jours, et l'autre par méthode active sur un support adsorbant contenant du charbon actif sur des durées allant de 1 à 7 heures. Après désorption solvant, l'identification et le dosage des composés ont été effectués par chromatographie en phase gazeuse couplée à un détecteur à ionisation de flamme (GC/FID) et à un spectromètre de masse (GC/MS). Le LCPP est accrédité par le Cofrac pour la mesure de certains COV dans l'air. L'incertitude des mesures est estimée à environ 20 %. Il a été mesuré notamment une concentration de 4 600 µg/m3 en méthacrylate de méthyle dans l'entrée d'un appartement situé à proximité d'une onglerie ; cette valeur représente 90 fois la valeur toxicologique de référence recommandée par le Canada (52 µg/m3). L'absence de valeur de référence en France pour ces produits chimiques dans l'air intérieur rend difficile l'obligation de travaux pour les exploitants d'onglerie. L'objectif est donc d'alerter les autorités publiques et sanitaires en présentant les résultats des concentrations obtenues lors de la réalisation d'enquêtes, et de présenter des exemples de cas rencontrés en déterminant les différentes voies de transfert (ventilation, plafond...).Pollution Atmosphérique, 224. Impact de l'activité des ongleries sur la qualité de l'air intérieur des logements riverains en région parisienne = Nail bars impact on housing futher in Paris region [texte imprimé] / Goupil G., Auteur ; Faure E., Auteur ; Paillat L., Auteur ; Thiault G., Auteur ; Durupt L., Auteur ; Delaunay C., Auteur ; Besançon S., Auteur . - 2015.
Tags : activités urbaines activités industrielles impact sur l'environnement santé publique Pairs qualité de l'air intérieur QAI tétrachloréthylène nuisances olfatives méthacrylate de méthyle méthacrylate d'éthyle acétate d'éthyle acétate de butyle acétate méthacylate polluants autorités publiques et sanitaires Résumé : Le Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP), dans le cadre de ses missions de service public, est chargé d'évaluer l'impact d'activités urbaines et industrielles sur l'environnement, sur la santé publique des riverains, à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. Il met en évidence en milieu urbain de nombreuses nuisances provenant d'établissements à activités artisanales (pressing, onglerie, atelier de scooters, cabine de peinture...) à proximité de logements riverains à l'origine de la détérioration de la qualité de l'air intérieur de ces logements. L'impact des pressings a déjà fait l'objet d'un bilan qui a montré des niveaux de concentrations en tétrachloréthylène nettement supérieurs aux valeurs de référence (Goupil et al., 2012).
En ce qui concerne l'activité des ongleries, les enquêtes effectuées à la suite de plaintes pour nuisance olfactive ont permis de mettre en évidence des concentrations importantes en composés organiques volatils, en particulier le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle dans l'air intérieur des logements.
Deux techniques de prélèvement ont été adoptées pour mesurer ces polluants, l'une par méthode passive sur 2 à 7 jours, et l'autre par méthode active sur un support adsorbant contenant du charbon actif sur des durées allant de 1 à 7 heures. Après désorption solvant, l'identification et le dosage des composés ont été effectués par chromatographie en phase gazeuse couplée à un détecteur à ionisation de flamme (GC/FID) et à un spectromètre de masse (GC/MS). Le LCPP est accrédité par le Cofrac pour la mesure de certains COV dans l'air. L'incertitude des mesures est estimée à environ 20 %. Il a été mesuré notamment une concentration de 4 600 µg/m3 en méthacrylate de méthyle dans l'entrée d'un appartement situé à proximité d'une onglerie ; cette valeur représente 90 fois la valeur toxicologique de référence recommandée par le Canada (52 µg/m3). L'absence de valeur de référence en France pour ces produits chimiques dans l'air intérieur rend difficile l'obligation de travaux pour les exploitants d'onglerie. L'objectif est donc d'alerter les autorités publiques et sanitaires en présentant les résultats des concentrations obtenues lors de la réalisation d'enquêtes, et de présenter des exemples de cas rencontrés en déterminant les différentes voies de transfert (ventilation, plafond...).Exemplaires(0)
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L224_GoupilAdobe Acrobat PDFPollution Atmosphérique, 226. Contaminations polymétalliques des aérosols de la ville d’Oruro (Andes boliviennes) via l’utilisation du biomoniteur Tillandsia capillaris, plante épiphyte andine / Calas A.
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 226 Titre : Contaminations polymétalliques des aérosols de la ville d’Oruro (Andes boliviennes) via l’utilisation du biomoniteur Tillandsia capillaris, plante épiphyte andine Titre original : The use of biomonitor Tillandsia capillaris to characterize the extent of atmospheric contamination by metals in the mining city of Oruro (Bolivia) Type de document : texte imprimé Auteurs : Calas A., Auteur ; Uzu G., Auteur ; Schreck E., Auteur ; S. Sobanska, Auteur ; Sarret G., Auteur ; Point D., Auteur ; Guedron S., Auteur ; Tisserand D., Auteur ; Huayta-Vasquez C, Auteur ; De La Galvez E., Auteur ; Oliva P., Auteur Année de publication : 2015 Tags : aérosols particules polluants métaux qualité de l'air Bolivie pollution métallique métaux atmosphériques pollution Tillandsia capillaris Résumé : L’étude de la pollution atmosphérique par les matières particulaires connaît depuis quelques années un essor important à cause de l’impact de ces particules sur l’environnement, mais également à cause de leurs nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Une alternative à l’utilisation de filtres pour identifier les polluants environnementaux contenus dans ces particules tels que les métaux lourds consiste à utiliser des espèces bioindicatrices. Les Tillandsia capillaris sont des plantes épiphytes de la famille des Broméliacées qui sont souvent utilisées dans des études de surveillance de la qualité de l’air, car elles puisent tous leurs nutriments de l’atmosphère.
L’objectif principal de cette étude était de savoir si cette espèce, adaptée au climat andin, pouvait servir d’espèce bioindicatrice de la qualité de l’air au niveau de la ville minière d’Oruro (Bolivie) où les sources de pollution sont différentes. Une cinétique de bioaccumulation dans le temps a été réalisée ici en exposant les Tillandsias entre 1 et 6 mois dans différentes zones de la ville. Les résultats font clairement ressortir une forte pollution au niveau de la fonderie d’étain, à l’est de la ville. Au niveau de cette zone, les Tillandsias présentent une saturation voire une perte en éléments métalliques à partir de 4 mois d’exposition. Ceci nous amène à conclure que dans le cas de forte pollution métallique, cette plante n’est pas adaptée sur un suivi supérieur à 4 mois. Par contre, pour des zones urbaines moins exposées aux métaux atmosphériques, cette plante reflète bien les niveaux de métaux présents dans l’air et permet d’intégrer cette pollution sur des périodes bien plus longues que des études sur des filtres.Pollution Atmosphérique, 226. Contaminations polymétalliques des aérosols de la ville d’Oruro (Andes boliviennes) via l’utilisation du biomoniteur Tillandsia capillaris, plante épiphyte andine = The use of biomonitor Tillandsia capillaris to characterize the extent of atmospheric contamination by metals in the mining city of Oruro (Bolivia) [texte imprimé] / Calas A., Auteur ; Uzu G., Auteur ; Schreck E., Auteur ; S. Sobanska, Auteur ; Sarret G., Auteur ; Point D., Auteur ; Guedron S., Auteur ; Tisserand D., Auteur ; Huayta-Vasquez C, Auteur ; De La Galvez E., Auteur ; Oliva P., Auteur . - 2015.
Tags : aérosols particules polluants métaux qualité de l'air Bolivie pollution métallique métaux atmosphériques pollution Tillandsia capillaris Résumé : L’étude de la pollution atmosphérique par les matières particulaires connaît depuis quelques années un essor important à cause de l’impact de ces particules sur l’environnement, mais également à cause de leurs nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Une alternative à l’utilisation de filtres pour identifier les polluants environnementaux contenus dans ces particules tels que les métaux lourds consiste à utiliser des espèces bioindicatrices. Les Tillandsia capillaris sont des plantes épiphytes de la famille des Broméliacées qui sont souvent utilisées dans des études de surveillance de la qualité de l’air, car elles puisent tous leurs nutriments de l’atmosphère.
L’objectif principal de cette étude était de savoir si cette espèce, adaptée au climat andin, pouvait servir d’espèce bioindicatrice de la qualité de l’air au niveau de la ville minière d’Oruro (Bolivie) où les sources de pollution sont différentes. Une cinétique de bioaccumulation dans le temps a été réalisée ici en exposant les Tillandsias entre 1 et 6 mois dans différentes zones de la ville. Les résultats font clairement ressortir une forte pollution au niveau de la fonderie d’étain, à l’est de la ville. Au niveau de cette zone, les Tillandsias présentent une saturation voire une perte en éléments métalliques à partir de 4 mois d’exposition. Ceci nous amène à conclure que dans le cas de forte pollution métallique, cette plante n’est pas adaptée sur un suivi supérieur à 4 mois. Par contre, pour des zones urbaines moins exposées aux métaux atmosphériques, cette plante reflète bien les niveaux de métaux présents dans l’air et permet d’intégrer cette pollution sur des périodes bien plus longues que des études sur des filtres.Exemplaires(0)
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L226_CalasAdobe Acrobat PDFPollution Atmosphérique, 229-230. Prise en compte de la qualité de l’air par le secteur agricole : de la connaissance à l’action / S. Agasse
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 229-230 Titre : Prise en compte de la qualité de l’air par le secteur agricole : de la connaissance à l’action Titre original : Awareness of the air quality in agriculture: from knowledge to action Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Agasse, Auteur Année de publication : 2016 Tags : qualité de l'air pratiques agricoles émissions polluantes polluants pollution atmosphérique ammoniac Résumé : L’enjeu des interactions entre qualité de l’air et pratiques agricoles est un sujet émergent et complexe, sur lequel la société s’interroge et dont les pouvoirs publics se saisissent. L’agriculture travaille en effet avec du vivant (animaux, végétaux, sol…) et interagit avec des grands cycles biogéochimiques dont celui de l’azote. Par voie de conséquence, les sources d’émissions à l’échelle d’une exploitation sont multiples (bâtiments, stockage, épandage des engrais ou des effluents d’élevage) et dépendent du contexte pédoclimatique. Aujourd’hui, le niveau de connaissance sur ces émissions est variable en fonction des polluants (NH3, NOx, produits phytosanitaires), et l’évaluation des impacts de la pollution atmosphérique sur les productions agricoles, notamment par l’ozone, doit être approfondie. D’ores et déjà , plusieurs leviers d’actions à mettre en place au niveau des exploitations agricoles sont identifiés. Pour autant, la compréhension de ces sujets doit continuer à être investie, pour permettre aux agriculteurs d’agir sur les facteurs dont ils ont la maîtrise, de façon efficace, adaptée à leur exploitation et cohérente avec l’ensemble des enjeux environnementaux et économiques auxquels ils doivent répondre. Cet article expose des exemples variés d’actions conduites montrant la dynamique en cours et les voies de progrès à poursuivre. La réflexion globale de l’intégration de la maîtrise des émissions atmosphériques au sein du réseau de conseil des Chambres d’Agriculture qui accompagnent au quotidien les agriculteurs, est exposée dans une première partie. Elle est suivie par une présentation de travaux conjoints entre le développement agricole, la recherche et les AASQA1 sur l’objectivation des émissions de produits phytosanitaires dans l’air, et le lien avec les pratiques des agriculteurs. Plusieurs exemples de leviers d’action opérationnels permettant de réduire les émissions de NH3 sont ensuite décrits. Ils portent aussi bien sur les travaux sur le machinisme agricole, qui ont abouti à la labellisation du matériel d’épandage, que sur les actions permettant d’agir sur la réduction de la consommation de carburant. Le guide des bonnes pratiques en élevage et la présentation de travaux en cours montrent la prise en compte croissante des émissions et de leur meilleure comptabilisation dans ce secteur. Au niveau des cultures, c’est le levier optimisation de la fertilisation azotée des plantes grâce aux outils d’aide à la décision qui est décrit. Enfin, l’article se conclut par l’identification d’axes de travail adaptés au contexte de l’agriculture d’un territoire, la Lorraine, et sur les actions de communication et de sensibilisation vers les agriculteurs qui en découlent. Pollution Atmosphérique, 229-230. Prise en compte de la qualité de l’air par le secteur agricole : de la connaissance à l’action = Awareness of the air quality in agriculture: from knowledge to action [texte imprimé] / S. Agasse, Auteur . - 2016.
Tags : qualité de l'air pratiques agricoles émissions polluantes polluants pollution atmosphérique ammoniac Résumé : L’enjeu des interactions entre qualité de l’air et pratiques agricoles est un sujet émergent et complexe, sur lequel la société s’interroge et dont les pouvoirs publics se saisissent. L’agriculture travaille en effet avec du vivant (animaux, végétaux, sol…) et interagit avec des grands cycles biogéochimiques dont celui de l’azote. Par voie de conséquence, les sources d’émissions à l’échelle d’une exploitation sont multiples (bâtiments, stockage, épandage des engrais ou des effluents d’élevage) et dépendent du contexte pédoclimatique. Aujourd’hui, le niveau de connaissance sur ces émissions est variable en fonction des polluants (NH3, NOx, produits phytosanitaires), et l’évaluation des impacts de la pollution atmosphérique sur les productions agricoles, notamment par l’ozone, doit être approfondie. D’ores et déjà , plusieurs leviers d’actions à mettre en place au niveau des exploitations agricoles sont identifiés. Pour autant, la compréhension de ces sujets doit continuer à être investie, pour permettre aux agriculteurs d’agir sur les facteurs dont ils ont la maîtrise, de façon efficace, adaptée à leur exploitation et cohérente avec l’ensemble des enjeux environnementaux et économiques auxquels ils doivent répondre. Cet article expose des exemples variés d’actions conduites montrant la dynamique en cours et les voies de progrès à poursuivre. La réflexion globale de l’intégration de la maîtrise des émissions atmosphériques au sein du réseau de conseil des Chambres d’Agriculture qui accompagnent au quotidien les agriculteurs, est exposée dans une première partie. Elle est suivie par une présentation de travaux conjoints entre le développement agricole, la recherche et les AASQA1 sur l’objectivation des émissions de produits phytosanitaires dans l’air, et le lien avec les pratiques des agriculteurs. Plusieurs exemples de leviers d’action opérationnels permettant de réduire les émissions de NH3 sont ensuite décrits. Ils portent aussi bien sur les travaux sur le machinisme agricole, qui ont abouti à la labellisation du matériel d’épandage, que sur les actions permettant d’agir sur la réduction de la consommation de carburant. Le guide des bonnes pratiques en élevage et la présentation de travaux en cours montrent la prise en compte croissante des émissions et de leur meilleure comptabilisation dans ce secteur. Au niveau des cultures, c’est le levier optimisation de la fertilisation azotée des plantes grâce aux outils d’aide à la décision qui est décrit. Enfin, l’article se conclut par l’identification d’axes de travail adaptés au contexte de l’agriculture d’un territoire, la Lorraine, et sur les actions de communication et de sensibilisation vers les agriculteurs qui en découlent. Exemplaires(0)
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L230_AgasseAdobe Acrobat PDFPollution Atmosphérique, 229-230. Le rôle de l’agriculture sur les concentrations en particules dans l’atmosphère et l’apport de la modélisation / B. Bessagnet
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 229-230 Titre : Le rôle de l’agriculture sur les concentrations en particules dans l’atmosphère et l’apport de la modélisation Titre original : The role of agriculture on the concentrations of particles in the atmosphere and supply modeling Type de document : texte imprimé Auteurs : B. Bessagnet, Auteur ; Meleux F., Auteur ; Favez O., Auteur ; Menut L., Auteur ; Beauchamp M., Auteur ; Colette A., Auteur ; Couvidat f., Auteur ; Rouïl L., Auteur Année de publication : 2016 Tags : aérosols polluants agriculture ammoniac particules qualité de l’air Résumé : Comme tous les secteurs d’activité, le secteur agricole est responsable de l’émission de nombreux polluants et précurseurs de polluants notamment particulaires. L’agriculture se distingue par de très fortes émissions d’ammoniac, le recensement officiel des émissions indique que plus de 97 % (CITEPA, 2015) des émissions anthropiques de ce composé sont dues à l’agriculture (élevage et épandages d’engrais azotés) en France. L’ammoniac combiné à l’acide nitrique est à la source de la formation de particules secondaires dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la charge totale en particules. D’autres émissions, notamment de particules terrigènes, sont imputables à l’agriculture lesquelles sont de taille généralement supérieure à 2,5 µm. L’agriculture a ainsi un rôle important sur la qualité de l’air. L’ammoniac, dans des conditions météorologiques favorables, réagit avec l’acide nitrique pour former le nitrate d’ammonium. En situation d’épisode, le nitrate d’ammonium peut représenter plus de 50 % de la masse de PM10, les situations anticycloniques de fin d’hiver présentent des conditions idéales pour favoriser l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère et la réaction de formation du nitrate d’ammonium. Les simulations de scénarios montrent que des réductions d’émissions d’ammoniac aboutissent à une baisse sensible des concentrations de nitrate d’ammonium, cette baisse est d’autant plus importante si elle s’accompagne d’autres mesures visant à réduire les émissions des oxydes d’azote. Des politiques de long terme visant à réduire l’ensemble des émissions d’ammoniac permettront également de réduire le nombre de dépassements des valeurs réglementaires des PM10 et PM2.5. Pollution Atmosphérique, 229-230. Le rôle de l’agriculture sur les concentrations en particules dans l’atmosphère et l’apport de la modélisation = The role of agriculture on the concentrations of particles in the atmosphere and supply modeling [texte imprimé] / B. Bessagnet, Auteur ; Meleux F., Auteur ; Favez O., Auteur ; Menut L., Auteur ; Beauchamp M., Auteur ; Colette A., Auteur ; Couvidat f., Auteur ; Rouïl L., Auteur . - 2016.
Tags : aérosols polluants agriculture ammoniac particules qualité de l’air Résumé : Comme tous les secteurs d’activité, le secteur agricole est responsable de l’émission de nombreux polluants et précurseurs de polluants notamment particulaires. L’agriculture se distingue par de très fortes émissions d’ammoniac, le recensement officiel des émissions indique que plus de 97 % (CITEPA, 2015) des émissions anthropiques de ce composé sont dues à l’agriculture (élevage et épandages d’engrais azotés) en France. L’ammoniac combiné à l’acide nitrique est à la source de la formation de particules secondaires dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la charge totale en particules. D’autres émissions, notamment de particules terrigènes, sont imputables à l’agriculture lesquelles sont de taille généralement supérieure à 2,5 µm. L’agriculture a ainsi un rôle important sur la qualité de l’air. L’ammoniac, dans des conditions météorologiques favorables, réagit avec l’acide nitrique pour former le nitrate d’ammonium. En situation d’épisode, le nitrate d’ammonium peut représenter plus de 50 % de la masse de PM10, les situations anticycloniques de fin d’hiver présentent des conditions idéales pour favoriser l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère et la réaction de formation du nitrate d’ammonium. Les simulations de scénarios montrent que des réductions d’émissions d’ammoniac aboutissent à une baisse sensible des concentrations de nitrate d’ammonium, cette baisse est d’autant plus importante si elle s’accompagne d’autres mesures visant à réduire les émissions des oxydes d’azote. Des politiques de long terme visant à réduire l’ensemble des émissions d’ammoniac permettront également de réduire le nombre de dépassements des valeurs réglementaires des PM10 et PM2.5. Exemplaires(0)
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L230_BessagnetAdobe Acrobat PDFPollution Atmosphérique, 231-232. Dans la vallée de l’Arve, une approche innovante de la gestion de la pollution atmosphérique / I. Roussel
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 231-232 Titre : Dans la vallée de l’Arve, une approche innovante de la gestion de la pollution atmosphérique Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Roussel, Auteur Année de publication : 2016 Tags : vallée de l'Arve autoroute polluants inversion de température pollution qualité de l'air émissions Résumé : La vallée de l’Arve, fermée par le massif du Mont-Blanc et entourée par de hauts sommets, est une voie d’accès privilégiée pour atteindre l’Italie mais aussi gagner de nombreuses stations touristiques, attractives aussi bien l’hiver que l’été. Ainsi, le fond de la vallée est parcouru par l’autoroute dite de la vallée Blanche, qui conduit jusqu’au tunnel du Mont-Blanc. C’est pour quantifier les nuisances liées à l’autoroute et son impact sur la qualité de l’air que le laboratoire de glaciologie de Grenoble a proposé, dans le cadre de l’appel d’offre Primequal1 lancé en 2001 (copiloté et cofinancé par le ministère en charge de l’environnement et l’ADEME), une étude dénommée POVA2 (Pollution des vallées alpines). Cette étude a été le point de départ de toute une série d’investigations destinées à mieux comprendre les mécanismes de la pollution dans la vallée, de façon à limiter, à défaut d’éradiquer, les émissions. Pollution Atmosphérique, 231-232. Dans la vallée de l’Arve, une approche innovante de la gestion de la pollution atmosphérique [texte imprimé] / I. Roussel, Auteur . - 2016.
Tags : vallée de l'Arve autoroute polluants inversion de température pollution qualité de l'air émissions Résumé : La vallée de l’Arve, fermée par le massif du Mont-Blanc et entourée par de hauts sommets, est une voie d’accès privilégiée pour atteindre l’Italie mais aussi gagner de nombreuses stations touristiques, attractives aussi bien l’hiver que l’été. Ainsi, le fond de la vallée est parcouru par l’autoroute dite de la vallée Blanche, qui conduit jusqu’au tunnel du Mont-Blanc. C’est pour quantifier les nuisances liées à l’autoroute et son impact sur la qualité de l’air que le laboratoire de glaciologie de Grenoble a proposé, dans le cadre de l’appel d’offre Primequal1 lancé en 2001 (copiloté et cofinancé par le ministère en charge de l’environnement et l’ADEME), une étude dénommée POVA2 (Pollution des vallées alpines). Cette étude a été le point de départ de toute une série d’investigations destinées à mieux comprendre les mécanismes de la pollution dans la vallée, de façon à limiter, à défaut d’éradiquer, les émissions. Exemplaires(0)
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