Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Auteur A. S. Clincke |
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Pollution Atmosphérique, 234. Le défi du prélèvement des émissions surfaciques odorantes / A. S. Clincke
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 234 Titre : Le défi du prélèvement des émissions surfaciques odorantes Titre original : The challenge of sampling of odorous area emissions Type de document : texte imprimé Auteurs : A. S. Clincke, Auteur ; J. M. Guillot, Auteur Année de publication : 2017 Tags : chambre à flux émission odorante tunnel à vent Résumé : La mesure des odeurs par olfactométrie nécessite un prélèvement de l’atmosphère odorante dans un sac en matériau polymère (Tedlar, Nalophan…). Cette étape ne pose pas de problème particulier pour les rejets canalisés (type cheminée) ou canalisables comme les sources surfaciques avec débit d’air (surface de biofiltres). Dans ce dernier cas, des dispositifs (hottes de prélèvement) permettent d’isoler une partie de la surface et de canaliser le flux vers une pseudo-cheminée, ce qui conduit à un prélèvement en veine gazeuse. Le problème se pose alors avec les sources surfaciques (liquide ou solide) dites passives (sans débit d’air), comme des bassins d’eaux usées, des décharges, des tas de compost… Dans de tels cas, il existe de nombreux dispositifs qui permettent de prélever les composés émis par une zone restreinte de cette surface (partie isolée par le dispositif). Ces dispositifs conditionnent très fortement les résultats, puisque les conditions d’émission (équilibres liquide/gaz ou solide/gaz) sont modifiées par la présence du dispositif lui-même. De plus, ce dispositif doit garantir un maintien de la température et s’approcher du renouvellement d’air naturel au-dessus de la surface d’étude. Compte tenu des paramètres influents, le dispositif conditionne le prélèvement et donc le résultat d’analyse. Une étude menée il y a 5 ans par l’École des mines d’Alès, l’INERIS et l’IRSN pour le compte de l’ADEME, et avec la participation des membres AFNOR de la commission X43F, a démontré une très grande variabilité des résultats en fonction du type de dispositif de prélèvement. Des variations de débit d’odeurs d’un facteur entre 100 et 1 000 ont été mises en évidence pour certaines sources et entre les dispositifs conduisant aux résultats les plus éloignés. La nouvelle version de la norme européenne EN 13725 doit préciser une méthode permettant de prélever les émissions de ces sources, mais les données des différentes équipes européennes buttent sur le même constat et la difficulté de trouver le dispositif idéal. Un compromis devra être trouvé avec un dispositif pouvant satisfaire le plus grand nombre sans avoir la garantie que le dispositif permet de prélever sans perturbation de l’émission et donc puisse fournir un résultat proche de la réalité. L’article décrit donc les variations obtenues par les essais réalisés sur site (sources liquide et solide). L’objectif est de démontrer les véritables limites des systèmes et les équipements à éviter. Pollution Atmosphérique, 234. Le défi du prélèvement des émissions surfaciques odorantes = The challenge of sampling of odorous area emissions [texte imprimé] / A. S. Clincke, Auteur ; J. M. Guillot, Auteur . - 2017.
Tags : chambre à flux émission odorante tunnel à vent Résumé : La mesure des odeurs par olfactométrie nécessite un prélèvement de l’atmosphère odorante dans un sac en matériau polymère (Tedlar, Nalophan…). Cette étape ne pose pas de problème particulier pour les rejets canalisés (type cheminée) ou canalisables comme les sources surfaciques avec débit d’air (surface de biofiltres). Dans ce dernier cas, des dispositifs (hottes de prélèvement) permettent d’isoler une partie de la surface et de canaliser le flux vers une pseudo-cheminée, ce qui conduit à un prélèvement en veine gazeuse. Le problème se pose alors avec les sources surfaciques (liquide ou solide) dites passives (sans débit d’air), comme des bassins d’eaux usées, des décharges, des tas de compost… Dans de tels cas, il existe de nombreux dispositifs qui permettent de prélever les composés émis par une zone restreinte de cette surface (partie isolée par le dispositif). Ces dispositifs conditionnent très fortement les résultats, puisque les conditions d’émission (équilibres liquide/gaz ou solide/gaz) sont modifiées par la présence du dispositif lui-même. De plus, ce dispositif doit garantir un maintien de la température et s’approcher du renouvellement d’air naturel au-dessus de la surface d’étude. Compte tenu des paramètres influents, le dispositif conditionne le prélèvement et donc le résultat d’analyse. Une étude menée il y a 5 ans par l’École des mines d’Alès, l’INERIS et l’IRSN pour le compte de l’ADEME, et avec la participation des membres AFNOR de la commission X43F, a démontré une très grande variabilité des résultats en fonction du type de dispositif de prélèvement. Des variations de débit d’odeurs d’un facteur entre 100 et 1 000 ont été mises en évidence pour certaines sources et entre les dispositifs conduisant aux résultats les plus éloignés. La nouvelle version de la norme européenne EN 13725 doit préciser une méthode permettant de prélever les émissions de ces sources, mais les données des différentes équipes européennes buttent sur le même constat et la difficulté de trouver le dispositif idéal. Un compromis devra être trouvé avec un dispositif pouvant satisfaire le plus grand nombre sans avoir la garantie que le dispositif permet de prélever sans perturbation de l’émission et donc puisse fournir un résultat proche de la réalité. L’article décrit donc les variations obtenues par les essais réalisés sur site (sources liquide et solide). L’objectif est de démontrer les véritables limites des systèmes et les équipements à éviter. Exemplaires(0)
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