Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Pollution Atmosphérique, 237-238. Les services de mobilité partagés peuventils aider la métropole lilloise à améliorer la qualité de l’air ? / Frère, S.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 237-238 Titre : Les services de mobilité partagés peuventils aider la métropole lilloise à améliorer la qualité de l’air ? Titre original : Could shared mobility services help Lille metropolitan area to improve air quality? Type de document : texte imprimé Auteurs : Frère, S., Auteur ; Castex, E., Auteur ; Mathon, S., Auteur Année de publication : 2018 Langues : Français (fre) Tags : Service de Transport Partagé (STP) mobilité comportements des usagers multimodalité inégalités Résumé : Les Services de Transports Partagés (STP) (covoiturage, autopartage, vélo libre-service, transport à la demande, etc.) s’intercalent entre les modes individuels et collectifs de transport. Développés ces dernières années comme réponse alternative à l’usage massif monomodal de la voiture, les STP témoignent d’une évolution dans la manière d’envisager la mobilité comme un service et non plus selon une logique infrastructurelle. Ce changement de paradigme de mobilité serait caractérisé par des comportements davantage multimodaux combinant modes individuels et/ou collectifs. En d’autres termes, les STP sont-ils un levier pour une mobilité plus durable et donc l’orientation vers des villes plus respirables et, si oui, à quelles conditions ? Des enquêtes qualitatives et quantitatives ont été réalisées auprès des usagers des STP de la métropole lilloise. L’adoption récente d’une zone de circulation restreinte par la métropole lilloise limitant l’accès des véhicules aux zones urbaines centrales pose de manière accrue la question des alternatives modales à la voiture particulière sur ce territoire. Les résultats d’enquête révèlent des pratiques fortement multimodales, avant-gardistes, sachant combiner sans difficulté plusieurs modes au gré des besoins. Affranchis de leur dépendance à la voiture, les enquêtés en perçoivent sans doute mieux que d’autres les désavantages. Néanmoins, l’offre de ces services reste parcellaire : ils ne se diffusent pas de manière homogène dans les territoires, contribuant à renforcer les inégalités territoriales et sociales. La densité et la centralité restent des critères déterminants dans l’émergence de solutions nouvelles, alternatives aux offres de transport traditionnelles. Par ailleurs, les résultats d’enquête confirment les travaux sociologiques antérieurs en ce que ces services à la mobilité sont utilisés de manière hétérogène par les différentes couches de la société. Enfin, l’article interroge les conditions d’une évolution vers des villes plus respirables. Le développement de services à la mobilité tel qu’il se fait aujourd’hui montre que la facilitation continue des conditions de déplacement en zone urbaine dense accentue les écarts entre centres et périphéries et pose une véritable question quant à la durabilité des politiques de déplacements. Pollution Atmosphérique, 237-238. Les services de mobilité partagés peuventils aider la métropole lilloise à améliorer la qualité de l’air ? = Could shared mobility services help Lille metropolitan area to improve air quality? [texte imprimé] / Frère, S., Auteur ; Castex, E., Auteur ; Mathon, S., Auteur . - 2018.
Langues : Français (fre)
Tags : Service de Transport Partagé (STP) mobilité comportements des usagers multimodalité inégalités Résumé : Les Services de Transports Partagés (STP) (covoiturage, autopartage, vélo libre-service, transport à la demande, etc.) s’intercalent entre les modes individuels et collectifs de transport. Développés ces dernières années comme réponse alternative à l’usage massif monomodal de la voiture, les STP témoignent d’une évolution dans la manière d’envisager la mobilité comme un service et non plus selon une logique infrastructurelle. Ce changement de paradigme de mobilité serait caractérisé par des comportements davantage multimodaux combinant modes individuels et/ou collectifs. En d’autres termes, les STP sont-ils un levier pour une mobilité plus durable et donc l’orientation vers des villes plus respirables et, si oui, à quelles conditions ? Des enquêtes qualitatives et quantitatives ont été réalisées auprès des usagers des STP de la métropole lilloise. L’adoption récente d’une zone de circulation restreinte par la métropole lilloise limitant l’accès des véhicules aux zones urbaines centrales pose de manière accrue la question des alternatives modales à la voiture particulière sur ce territoire. Les résultats d’enquête révèlent des pratiques fortement multimodales, avant-gardistes, sachant combiner sans difficulté plusieurs modes au gré des besoins. Affranchis de leur dépendance à la voiture, les enquêtés en perçoivent sans doute mieux que d’autres les désavantages. Néanmoins, l’offre de ces services reste parcellaire : ils ne se diffusent pas de manière homogène dans les territoires, contribuant à renforcer les inégalités territoriales et sociales. La densité et la centralité restent des critères déterminants dans l’émergence de solutions nouvelles, alternatives aux offres de transport traditionnelles. Par ailleurs, les résultats d’enquête confirment les travaux sociologiques antérieurs en ce que ces services à la mobilité sont utilisés de manière hétérogène par les différentes couches de la société. Enfin, l’article interroge les conditions d’une évolution vers des villes plus respirables. Le développement de services à la mobilité tel qu’il se fait aujourd’hui montre que la facilitation continue des conditions de déplacement en zone urbaine dense accentue les écarts entre centres et périphéries et pose une véritable question quant à la durabilité des politiques de déplacements. Exemplaires(0)
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