Titre de série : |
Pollution Atmosphérique, 226 |
Titre : |
Relation entre la composition de particules industrielles et leur transfert dans les feuilles de plantes potagères |
Titre original : |
Relationship between the composition of industrial particles and their transfer in leaves of vegetables |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dappe V., Auteur ; D. Cuny, Auteur ; B. Hanoune, Auteur ; Dumez S., Auteur ; A. Austruy, Auteur ; Dumat C., Auteur ; S. Sobanska, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Tags : |
accumulation particules très fines (PM1) plomb spéciation transfert voie foliaire |
Résumé : |
La part des particules fines et très fines (PM2.5 et PM1) émises dans l’atmosphère a augmenté de manière significative dans les zones industrielles, en lien avec la mise en place, en sortie d’échappement des usines, de filtres de plus en plus efficaces vis-à -vis des fractions granulométriques plus grossières. Ces particules fines et très fines sont très réactives et présentent donc un risque élevé à la fois pour la santé humaine et les milieux environnants (air, sol, eau, végétal). Ces particules microniques et submicroniques sont en effet capables de pénétrer profondément dans l'appareil respiratoire et d’atteindre les alvéoles pulmonaires. L'ingestion est également une voie d'exposition importante, notamment par la consommation de végétaux contaminés en zones urbaines (où la densité de population est particulièrement élevée) et/ou aux abords des zones industrielles. L’étude de l’accumulation et du transfert de particules par voie foliaire chez des végétaux cultivés en proximité d’usines émettant des particules riches en métaux est donc d'un intérêt majeur. Nos travaux concernent l’étude de l’accumulation foliaire de particules émises par une usine de recyclage de batteries au plomb et de leur transfert dans les tissus des feuilles. Dans un premier temps, nous avons caractérisé des particules à l’échelle individuelle grâce au couplage de techniques spectroscopiques et d’imageries. Les résultats montrent que le plomb se retrouve majoritairement dans les fractions les plus fines (PM1), essentiellement sous forme de sulfates. Nous avons mis en évidence la formation de composés de plomb solubles, en surface des particules. Dans un second temps, des choux ont été exposés aux particules dans l’enceinte de l’usine pour une durée de 6 semaines. Les résultats montrent une accumulation assez importante de particules contenant du plomb dans les feuilles, s’accompagnant parfois de la formation de nécroses enrichies en métaux. Dans certaines de ces nécroses, la spéciation du plomb se trouve modifiée. Afin de mieux comprendre ces phénomènes bio-physico-chimiques identifiés sur le terrain, des tests d’exposition à différents types de particules monométalliques ont été effectués en conditions contrôlées au laboratoire. Les résultats, complétés par des tests biologiques, montrent des différences significatives d’un métal à un autre, notamment en termes de génotoxicité liée aux métaux. |
Pollution Atmosphérique, 226. Relation entre la composition de particules industrielles et leur transfert dans les feuilles de plantes potagères = Relationship between the composition of industrial particles and their transfer in leaves of vegetables [texte imprimé] / Dappe V., Auteur ; D. Cuny, Auteur ; B. Hanoune, Auteur ; Dumez S., Auteur ; A. Austruy, Auteur ; Dumat C., Auteur ; S. Sobanska, Auteur . - 2015.
Tags : |
accumulation particules très fines (PM1) plomb spéciation transfert voie foliaire |
Résumé : |
La part des particules fines et très fines (PM2.5 et PM1) émises dans l’atmosphère a augmenté de manière significative dans les zones industrielles, en lien avec la mise en place, en sortie d’échappement des usines, de filtres de plus en plus efficaces vis-à -vis des fractions granulométriques plus grossières. Ces particules fines et très fines sont très réactives et présentent donc un risque élevé à la fois pour la santé humaine et les milieux environnants (air, sol, eau, végétal). Ces particules microniques et submicroniques sont en effet capables de pénétrer profondément dans l'appareil respiratoire et d’atteindre les alvéoles pulmonaires. L'ingestion est également une voie d'exposition importante, notamment par la consommation de végétaux contaminés en zones urbaines (où la densité de population est particulièrement élevée) et/ou aux abords des zones industrielles. L’étude de l’accumulation et du transfert de particules par voie foliaire chez des végétaux cultivés en proximité d’usines émettant des particules riches en métaux est donc d'un intérêt majeur. Nos travaux concernent l’étude de l’accumulation foliaire de particules émises par une usine de recyclage de batteries au plomb et de leur transfert dans les tissus des feuilles. Dans un premier temps, nous avons caractérisé des particules à l’échelle individuelle grâce au couplage de techniques spectroscopiques et d’imageries. Les résultats montrent que le plomb se retrouve majoritairement dans les fractions les plus fines (PM1), essentiellement sous forme de sulfates. Nous avons mis en évidence la formation de composés de plomb solubles, en surface des particules. Dans un second temps, des choux ont été exposés aux particules dans l’enceinte de l’usine pour une durée de 6 semaines. Les résultats montrent une accumulation assez importante de particules contenant du plomb dans les feuilles, s’accompagnant parfois de la formation de nécroses enrichies en métaux. Dans certaines de ces nécroses, la spéciation du plomb se trouve modifiée. Afin de mieux comprendre ces phénomènes bio-physico-chimiques identifiés sur le terrain, des tests d’exposition à différents types de particules monométalliques ont été effectués en conditions contrôlées au laboratoire. Les résultats, complétés par des tests biologiques, montrent des différences significatives d’un métal à un autre, notamment en termes de génotoxicité liée aux métaux. |
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