Titre de série : |
Pollution Atmosphérique, 226 |
Titre : |
Contaminations polymétalliques des aérosols de la ville d’Oruro (Andes boliviennes) via l’utilisation du biomoniteur Tillandsia capillaris, plante épiphyte andine |
Titre original : |
The use of biomonitor Tillandsia capillaris to characterize the extent of atmospheric contamination by metals in the mining city of Oruro (Bolivia) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Calas A., Auteur ; Uzu G., Auteur ; Schreck E., Auteur ; S. Sobanska, Auteur ; Sarret G., Auteur ; Point D., Auteur ; Guedron S., Auteur ; Tisserand D., Auteur ; Huayta-Vasquez C, Auteur ; De La Galvez E., Auteur ; Oliva P., Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Tags : |
aérosols particules polluants métaux qualité de l'air Bolivie pollution métallique métaux atmosphériques pollution Tillandsia capillaris |
Résumé : |
L’étude de la pollution atmosphérique par les matières particulaires connaît depuis quelques années un essor important à cause de l’impact de ces particules sur l’environnement, mais également à cause de leurs nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Une alternative à l’utilisation de filtres pour identifier les polluants environnementaux contenus dans ces particules tels que les métaux lourds consiste à utiliser des espèces bioindicatrices. Les Tillandsia capillaris sont des plantes épiphytes de la famille des Broméliacées qui sont souvent utilisées dans des études de surveillance de la qualité de l’air, car elles puisent tous leurs nutriments de l’atmosphère.
L’objectif principal de cette étude était de savoir si cette espèce, adaptée au climat andin, pouvait servir d’espèce bioindicatrice de la qualité de l’air au niveau de la ville minière d’Oruro (Bolivie) où les sources de pollution sont différentes. Une cinétique de bioaccumulation dans le temps a été réalisée ici en exposant les Tillandsias entre 1 et 6 mois dans différentes zones de la ville. Les résultats font clairement ressortir une forte pollution au niveau de la fonderie d’étain, à l’est de la ville. Au niveau de cette zone, les Tillandsias présentent une saturation voire une perte en éléments métalliques à partir de 4 mois d’exposition. Ceci nous amène à conclure que dans le cas de forte pollution métallique, cette plante n’est pas adaptée sur un suivi supérieur à 4 mois. Par contre, pour des zones urbaines moins exposées aux métaux atmosphériques, cette plante reflète bien les niveaux de métaux présents dans l’air et permet d’intégrer cette pollution sur des périodes bien plus longues que des études sur des filtres. |
Pollution Atmosphérique, 226. Contaminations polymétalliques des aérosols de la ville d’Oruro (Andes boliviennes) via l’utilisation du biomoniteur Tillandsia capillaris, plante épiphyte andine = The use of biomonitor Tillandsia capillaris to characterize the extent of atmospheric contamination by metals in the mining city of Oruro (Bolivia) [texte imprimé] / Calas A., Auteur ; Uzu G., Auteur ; Schreck E., Auteur ; S. Sobanska, Auteur ; Sarret G., Auteur ; Point D., Auteur ; Guedron S., Auteur ; Tisserand D., Auteur ; Huayta-Vasquez C, Auteur ; De La Galvez E., Auteur ; Oliva P., Auteur . - 2015.
Tags : |
aérosols particules polluants métaux qualité de l'air Bolivie pollution métallique métaux atmosphériques pollution Tillandsia capillaris |
Résumé : |
L’étude de la pollution atmosphérique par les matières particulaires connaît depuis quelques années un essor important à cause de l’impact de ces particules sur l’environnement, mais également à cause de leurs nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Une alternative à l’utilisation de filtres pour identifier les polluants environnementaux contenus dans ces particules tels que les métaux lourds consiste à utiliser des espèces bioindicatrices. Les Tillandsia capillaris sont des plantes épiphytes de la famille des Broméliacées qui sont souvent utilisées dans des études de surveillance de la qualité de l’air, car elles puisent tous leurs nutriments de l’atmosphère.
L’objectif principal de cette étude était de savoir si cette espèce, adaptée au climat andin, pouvait servir d’espèce bioindicatrice de la qualité de l’air au niveau de la ville minière d’Oruro (Bolivie) où les sources de pollution sont différentes. Une cinétique de bioaccumulation dans le temps a été réalisée ici en exposant les Tillandsias entre 1 et 6 mois dans différentes zones de la ville. Les résultats font clairement ressortir une forte pollution au niveau de la fonderie d’étain, à l’est de la ville. Au niveau de cette zone, les Tillandsias présentent une saturation voire une perte en éléments métalliques à partir de 4 mois d’exposition. Ceci nous amène à conclure que dans le cas de forte pollution métallique, cette plante n’est pas adaptée sur un suivi supérieur à 4 mois. Par contre, pour des zones urbaines moins exposées aux métaux atmosphériques, cette plante reflète bien les niveaux de métaux présents dans l’air et permet d’intégrer cette pollution sur des périodes bien plus longues que des études sur des filtres. |
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