Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Auteur Dron J |
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Pollution Atmosphérique, 228. Utilisation de la biosurveillance lichénique sur la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer : retour sur trois ans de suivi à l'échelle d'un territoire intercommunal / Dron J
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 228 Titre : Utilisation de la biosurveillance lichénique sur la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer : retour sur trois ans de suivi à l'échelle d'un territoire intercommunal Titre original : Biomonitoring with lichens in the industrialo-portuary zone of Fos-sur-Mer (France): Feedback on three years of monitoring at a local collectivity scale Type de document : texte imprimé Auteurs : Dron J, Auteur ; A. Austruy, Auteur ; Y. Agnan, Auteur ; Ratier A., Auteur ; Chamaret P, Auteur Année de publication : 2016 Tags : bioaccumulation bioindication dioxines/furanes HAP lichen métaux zone industrialo-portuaire Résumé : La méthode de biosurveillance de la qualité de l'air par les lichens a été appliquée au territoire intercommunal du SAN Ouest-Provence qui abrite la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer et qui jouxte les complexes pétrochimiques du pourtour de l'étang de Berre. Ces travaux ont exploité les deux aspects offerts par la biosurveillance lichénique, à savoir le lien entre qualité de l'air et diversité lichénique d'une part (9 stations) et bioaccumulation des contaminants (métaux, HAP, dioxines/furanes) dans les thalles de Xanthoria parietina, d'autre part (20 stations).
Les observations effectuées indiquent une atteinte à la biodiversité lichénique lorsqu'on se rapproche des grands centres industriels locaux, celle-ci diminuant de 22 espèces en zone éloignée à 10 espèces (pour un Indice de Pureté Atmosphérique, IPA, allant de 99,5 à 42,7, respectivement). Inversement, les teneurs en contaminants mesurées dans X. parietina augmentent fortement avec la proximité industrielle, avec des rapports de concentrations atteignant un facteur 10 à 100 selon les polluants considérés. On dénote également une plus grande disparité des concentrations en polluants, pouvant s'expliquer par une plus grande dépendance vis-à -vis des conditions météo en zone industrielle, et notamment de vent. Ceci met l'accent sur la spécificité associée à l'aspect fixe, permanent et localisé (souvent canalisé) des émissions industrielles, qui contraste avec le caractère plus diffus, notamment des émissions urbaines, que ce soit pour le trafic routier ou le secteur résidentiel.
Ces travaux montrent la complémentarité des deux aspects de la biosurveillance lichénique et, ici encore, leur aptitude à mesurer les impacts des activités anthropiques sur la qualité de l'air. Ils révèlent aussi l'inadéquation de la réglementation appliquée par les industriels sur le suivi par biosurveillance, qui se cantonne généralement au voisinage immédiat de leurs installations. Ils pointent au contraire le besoin d'une surveillance intégrée sur un territoire défini de manière cohérente avec son usage et ses spécificités et incluant les zones d'habitation qui doivent même figurer au centre de la biosurveillance atmosphérique.Pollution Atmosphérique, 228. Utilisation de la biosurveillance lichénique sur la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer : retour sur trois ans de suivi à l'échelle d'un territoire intercommunal = Biomonitoring with lichens in the industrialo-portuary zone of Fos-sur-Mer (France): Feedback on three years of monitoring at a local collectivity scale [texte imprimé] / Dron J, Auteur ; A. Austruy, Auteur ; Y. Agnan, Auteur ; Ratier A., Auteur ; Chamaret P, Auteur . - 2016.
Tags : bioaccumulation bioindication dioxines/furanes HAP lichen métaux zone industrialo-portuaire Résumé : La méthode de biosurveillance de la qualité de l'air par les lichens a été appliquée au territoire intercommunal du SAN Ouest-Provence qui abrite la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer et qui jouxte les complexes pétrochimiques du pourtour de l'étang de Berre. Ces travaux ont exploité les deux aspects offerts par la biosurveillance lichénique, à savoir le lien entre qualité de l'air et diversité lichénique d'une part (9 stations) et bioaccumulation des contaminants (métaux, HAP, dioxines/furanes) dans les thalles de Xanthoria parietina, d'autre part (20 stations).
Les observations effectuées indiquent une atteinte à la biodiversité lichénique lorsqu'on se rapproche des grands centres industriels locaux, celle-ci diminuant de 22 espèces en zone éloignée à 10 espèces (pour un Indice de Pureté Atmosphérique, IPA, allant de 99,5 à 42,7, respectivement). Inversement, les teneurs en contaminants mesurées dans X. parietina augmentent fortement avec la proximité industrielle, avec des rapports de concentrations atteignant un facteur 10 à 100 selon les polluants considérés. On dénote également une plus grande disparité des concentrations en polluants, pouvant s'expliquer par une plus grande dépendance vis-à -vis des conditions météo en zone industrielle, et notamment de vent. Ceci met l'accent sur la spécificité associée à l'aspect fixe, permanent et localisé (souvent canalisé) des émissions industrielles, qui contraste avec le caractère plus diffus, notamment des émissions urbaines, que ce soit pour le trafic routier ou le secteur résidentiel.
Ces travaux montrent la complémentarité des deux aspects de la biosurveillance lichénique et, ici encore, leur aptitude à mesurer les impacts des activités anthropiques sur la qualité de l'air. Ils révèlent aussi l'inadéquation de la réglementation appliquée par les industriels sur le suivi par biosurveillance, qui se cantonne généralement au voisinage immédiat de leurs installations. Ils pointent au contraire le besoin d'une surveillance intégrée sur un territoire défini de manière cohérente avec son usage et ses spécificités et incluant les zones d'habitation qui doivent même figurer au centre de la biosurveillance atmosphérique.Exemplaires(0)
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L228_03_DronAdobe Acrobat PDF Pollution Atmosphérique, 233. Variabilité physico-chimique des épisodes de pollution atmosphérique à proximité de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer / Dron J
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 233 Titre : Variabilité physico-chimique des épisodes de pollution atmosphérique à proximité de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer Titre original : Physico-chemical variability of the atmospheric pollution episodes in the vicinity of the industrialo-portuary zone of Fos-sur-Mer Type de document : texte imprimé Auteurs : Dron J, Auteur ; Chamaret P, Auteur ; Marchand N., Auteur ; Temime-Roussel B., Auteur ; Ravier S., Auteur ; Sylvestre A., Auteur ; Wortham H., Auteur Année de publication : 2017 Tags : composés organiques volatils composition chimique Fos-sur-Mer nombre de particules taille de particules zone industrielle Résumé : Une meilleure connaissance des épisodes de pollution atmosphérique aux abords des zones industrialo-portuaires est indispensable à l’évaluation de leurs impacts environnementaux et sanitaires à l’échelle locale. Or on constate un manque de données autour des sites industriels. Des moyens importants de mesures atmosphériques ont été déployés à Fos-sur-Mer et à Miramas, à proximité des complexes industriels de la zone de Fos-Étang de Berre, afin de produire un aperçu détaillé des caractéristiques physico-chimiques des particules et des composés organiques volatils présents dans un environnement industriel.
Les résultats obtenus témoignent de la complexité et de la variabilité des épisodes de pollution, tant du point de vue du nombre et de la granulométrie des particules que de leur composition chimique. Au cours de cette campagne d’un mois (juin 2011), le nombre de particules dépasse à plusieurs reprises 100 000 particules.cm-3, souvent associés à des pics de SO2. Le nombre de particules n’est en revanche que peu corrélé aux variations de PM10. Les élévations sont généralement rapides et intenses pour le nombre de particules comme pour les composés organiques volatils, mais ces derniers ne sont pas systématiquement associés aux particules ou au SO2.
Ces résultats traduisent une exposition des populations de ce territoire à des pics intenses de pollution atmosphérique, notamment en nombre de particules ultrafines, et ce malgré des indicateurs réglementaires ne marquant aucun dépassement au cours de la campagne. La spécificité des zones industrielles avec de nombreuses sources fixes et variées conduit à une exposition du site de Fos-sur-Mer particulièrement complexe et changeante. D’après les résultats obtenus, il semble que le site de Miramas, plus éloigné de la zone industrialo-portuaire, subisse également l’influence des émissions issues de l’activité industrielle et logistique.Pollution Atmosphérique, 233. Variabilité physico-chimique des épisodes de pollution atmosphérique à proximité de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer = Physico-chemical variability of the atmospheric pollution episodes in the vicinity of the industrialo-portuary zone of Fos-sur-Mer [texte imprimé] / Dron J, Auteur ; Chamaret P, Auteur ; Marchand N., Auteur ; Temime-Roussel B., Auteur ; Ravier S., Auteur ; Sylvestre A., Auteur ; Wortham H., Auteur . - 2017.
Tags : composés organiques volatils composition chimique Fos-sur-Mer nombre de particules taille de particules zone industrielle Résumé : Une meilleure connaissance des épisodes de pollution atmosphérique aux abords des zones industrialo-portuaires est indispensable à l’évaluation de leurs impacts environnementaux et sanitaires à l’échelle locale. Or on constate un manque de données autour des sites industriels. Des moyens importants de mesures atmosphériques ont été déployés à Fos-sur-Mer et à Miramas, à proximité des complexes industriels de la zone de Fos-Étang de Berre, afin de produire un aperçu détaillé des caractéristiques physico-chimiques des particules et des composés organiques volatils présents dans un environnement industriel.
Les résultats obtenus témoignent de la complexité et de la variabilité des épisodes de pollution, tant du point de vue du nombre et de la granulométrie des particules que de leur composition chimique. Au cours de cette campagne d’un mois (juin 2011), le nombre de particules dépasse à plusieurs reprises 100 000 particules.cm-3, souvent associés à des pics de SO2. Le nombre de particules n’est en revanche que peu corrélé aux variations de PM10. Les élévations sont généralement rapides et intenses pour le nombre de particules comme pour les composés organiques volatils, mais ces derniers ne sont pas systématiquement associés aux particules ou au SO2.
Ces résultats traduisent une exposition des populations de ce territoire à des pics intenses de pollution atmosphérique, notamment en nombre de particules ultrafines, et ce malgré des indicateurs réglementaires ne marquant aucun dépassement au cours de la campagne. La spécificité des zones industrielles avec de nombreuses sources fixes et variées conduit à une exposition du site de Fos-sur-Mer particulièrement complexe et changeante. D’après les résultats obtenus, il semble que le site de Miramas, plus éloigné de la zone industrialo-portuaire, subisse également l’influence des émissions issues de l’activité industrielle et logistique.Exemplaires(0)
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L233_DronAdobe Acrobat PDF Pollution Atmosphérique, 236. Participation de citoyens volontaires de la population locale dans les mesures de la qualité de l’air autour de la zone industrielle de Fos-sur-Mer / C. E. Dauphin ; Dron J ; A. Austruy ; Y. Agnan ; Granier V ; Chamaret P
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 236 Titre : Participation de citoyens volontaires de la population locale dans les mesures de la qualité de l’air autour de la zone industrielle de Fos-sur-Mer Type de document : texte imprimé Auteurs : C. E. Dauphin, Auteur ; Dron J, Auteur ; A. Austruy, Auteur ; Y. Agnan, Auteur ; Granier V, Auteur ; Chamaret P, Auteur Année de publication : 2018 Tags : air bioindicateur bioindication lichen Petunia hybrida pollution zone industrielle sciences citoyennes Résumé : Les recherches scientifiques lancées par l’Institut Écocitoyen pour la Connaissance des Pollutions (IECP) dans le cadre de l’observatoire citoyen de l’environnement ont pour objectif de produire des connaissances sur la pollution industrielle du territoire de l’Ouest de l’Étang de Berre, en collaboration avec les citoyens volontaires. Ces études intègrent au moins à une étape l’action des citoyens dans l’acquisition de données permettant d’épauler les scientifiques dans la compréhension de l’impact de la pollution sur l’environnement. En ce qui concerne le compartiment atmosphérique, l’institut a notamment recours à plusieurs organismes bioindicateurs, comme les lichens ou les pétunias, afin d’obtenir des connaissances supplémentaires sur l’état général de l’environnement du territoire. Après la création d’un protocole dédié à des observations citoyennes de l’environnement, chaque volontaire est formé à l’échantillonnage scientifique ou à la reconnaissance d’espèces lichéniques, par exemple. Les données ainsi récoltées par la population locale sont d’une aide cruciale pour les scientifiques. Pollution Atmosphérique, 236. Participation de citoyens volontaires de la population locale dans les mesures de la qualité de l’air autour de la zone industrielle de Fos-sur-Mer [texte imprimé] / C. E. Dauphin, Auteur ; Dron J, Auteur ; A. Austruy, Auteur ; Y. Agnan, Auteur ; Granier V, Auteur ; Chamaret P, Auteur . - 2018.
Tags : air bioindicateur bioindication lichen Petunia hybrida pollution zone industrielle sciences citoyennes Résumé : Les recherches scientifiques lancées par l’Institut Écocitoyen pour la Connaissance des Pollutions (IECP) dans le cadre de l’observatoire citoyen de l’environnement ont pour objectif de produire des connaissances sur la pollution industrielle du territoire de l’Ouest de l’Étang de Berre, en collaboration avec les citoyens volontaires. Ces études intègrent au moins à une étape l’action des citoyens dans l’acquisition de données permettant d’épauler les scientifiques dans la compréhension de l’impact de la pollution sur l’environnement. En ce qui concerne le compartiment atmosphérique, l’institut a notamment recours à plusieurs organismes bioindicateurs, comme les lichens ou les pétunias, afin d’obtenir des connaissances supplémentaires sur l’état général de l’environnement du territoire. Après la création d’un protocole dédié à des observations citoyennes de l’environnement, chaque volontaire est formé à l’échantillonnage scientifique ou à la reconnaissance d’espèces lichéniques, par exemple. Les données ainsi récoltées par la population locale sont d’une aide cruciale pour les scientifiques. Exemplaires(0)
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