Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
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Pollution Atmosphérique, 227. Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick Masson / I. Roussel
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick Masson Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Roussel, Auteur Année de publication : 2015 Tags : COP COP 21 climat Convention climat lutte contre le changement climatique Agenda de l'action NAZCA entreprises institutions financières gouvernements locaux villes Sommet Climat et Territoires PNUE CO2 développement durable Paris Dijon politique environnementale Résumé : Depuis la COP de Copenhague, en 2009, on assiste à une reconnaissance progressive par la Convention climat des gouvernements locaux et autorités municipales comme des acteurs à part entière de la lutte contre le changement climatique. Une grande partie des engagements des États sont en effet mis en œuvre via et sur les territoires (transports en commun, planification territoriale, adaptation, rénovation énergétique, production d’énergies renouvelables...). Un des piliers de la réussite des négociations de Paris consiste à valoriser et renforcer l’ « Agenda des solutions », c’est-à -dire l’ensemble des mesures concrètes que les acteurs non étatiques, gouvernements locaux et entreprises, peuvent déjà réaliser avant 2020, date à laquelle l’hypothétique accord de Paris deviendra effectif. Cet « Agenda de l’action » est considéré comme complémentaire à celui des États, indispensable pour laisser entrouverte la possibilité de ne pas dépasser les 2 °C. La CCNUCC, en collaboration avec les présidences péruvienne et française, a ainsi lancé lors de la COP-20 une plate-forme dédiée à la reconnaissance et à la valorisation des engagements des acteurs non étatiques : NAZCA (Non-state Actors Zone for Climate Action). Cette plate-forme concerne les actions des entreprises, des institutions financières et des gouvernements locaux. Elle créée un effet concret d’entraînement et d’émulation et devrait à l’avenir jouer un rôle croissant, voire majeur. Ces actions sont des signaux envoyés aux États et aux marchés financiers pour encourager un changement de modèle : si les aspirations de la société changent aux niveaux national et mondial, alors les États et les marchés sont davantage enclins à accompagner ce mouvement.
Si les projecteurs sont largement braqués sur les entreprises qui, par l’innovation et leur implantation planétaire, détiennent des leviers efficaces pour mettre en place la société de demain, les villes veulent également faire entendre leur voix. Elles se sont organisées en réseaux pour peser sur les négociations et profitent du moment fort de la COP-21 pour montrer l’importance de leurs actions menées dans l’ombre depuis de longues années ; elles espèrent également que le dispositif onusien les aidera à lever quelques verrous qui restreignent la portée des actions engagées. Le sommet Climat et Territoires a rassemblé, autour d’une déclaration commune, un large panel d’acteurs non étatiques (gouvernements locaux, acteurs économiques, associations, etc.) représentant indirectement les deux tiers de la population mondiale (cf. compte-rendu dans ce numéro).
Le rapport du Programme des Nations Unies sur l’Environnement (PNUE) : « Climate commitments of sub-national actors and businesses »1 a analysé 15 initiatives locales et sectorielles qui représenteraient pour l’année 2020, l’équivalent d’une réduction d’au moins 2 gigatonnes de CO2, soit la contribution au changement climatique d’un pays comme l’Inde ou la Russie (8 à 10 % du total annuel des émissions). Les villes, appelées à de profondes transformations pour devenir durables, sobres et saines, représentent un enjeu considérable puisqu’elles réunissent plus de la moitié de la population mondiale.
Pour découvrir la position des villes à la veille de la COP-21, la revue Pollution Atmosphérique a interrogé Célia Blauel et Jean-Patrick Masson, qui présentent les orientations des actions entreprises à Paris et à Dijon. Les propos recueillis ont été intégrés dans une perspective plus large sur l’action des villes, et spécialement des villes françaises, vis-à -vis de l’environnement et du changement climatique, puisque les avancées effectuées en direction de la maîtrise du climat s’intègrent dans les mises en œuvre urbaines des politiques environnementales.Pollution Atmosphérique, 227. Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick Masson [texte imprimé] / I. Roussel, Auteur . - 2015.
Tags : COP COP 21 climat Convention climat lutte contre le changement climatique Agenda de l'action NAZCA entreprises institutions financières gouvernements locaux villes Sommet Climat et Territoires PNUE CO2 développement durable Paris Dijon politique environnementale Résumé : Depuis la COP de Copenhague, en 2009, on assiste à une reconnaissance progressive par la Convention climat des gouvernements locaux et autorités municipales comme des acteurs à part entière de la lutte contre le changement climatique. Une grande partie des engagements des États sont en effet mis en œuvre via et sur les territoires (transports en commun, planification territoriale, adaptation, rénovation énergétique, production d’énergies renouvelables...). Un des piliers de la réussite des négociations de Paris consiste à valoriser et renforcer l’ « Agenda des solutions », c’est-à -dire l’ensemble des mesures concrètes que les acteurs non étatiques, gouvernements locaux et entreprises, peuvent déjà réaliser avant 2020, date à laquelle l’hypothétique accord de Paris deviendra effectif. Cet « Agenda de l’action » est considéré comme complémentaire à celui des États, indispensable pour laisser entrouverte la possibilité de ne pas dépasser les 2 °C. La CCNUCC, en collaboration avec les présidences péruvienne et française, a ainsi lancé lors de la COP-20 une plate-forme dédiée à la reconnaissance et à la valorisation des engagements des acteurs non étatiques : NAZCA (Non-state Actors Zone for Climate Action). Cette plate-forme concerne les actions des entreprises, des institutions financières et des gouvernements locaux. Elle créée un effet concret d’entraînement et d’émulation et devrait à l’avenir jouer un rôle croissant, voire majeur. Ces actions sont des signaux envoyés aux États et aux marchés financiers pour encourager un changement de modèle : si les aspirations de la société changent aux niveaux national et mondial, alors les États et les marchés sont davantage enclins à accompagner ce mouvement.
Si les projecteurs sont largement braqués sur les entreprises qui, par l’innovation et leur implantation planétaire, détiennent des leviers efficaces pour mettre en place la société de demain, les villes veulent également faire entendre leur voix. Elles se sont organisées en réseaux pour peser sur les négociations et profitent du moment fort de la COP-21 pour montrer l’importance de leurs actions menées dans l’ombre depuis de longues années ; elles espèrent également que le dispositif onusien les aidera à lever quelques verrous qui restreignent la portée des actions engagées. Le sommet Climat et Territoires a rassemblé, autour d’une déclaration commune, un large panel d’acteurs non étatiques (gouvernements locaux, acteurs économiques, associations, etc.) représentant indirectement les deux tiers de la population mondiale (cf. compte-rendu dans ce numéro).
Le rapport du Programme des Nations Unies sur l’Environnement (PNUE) : « Climate commitments of sub-national actors and businesses »1 a analysé 15 initiatives locales et sectorielles qui représenteraient pour l’année 2020, l’équivalent d’une réduction d’au moins 2 gigatonnes de CO2, soit la contribution au changement climatique d’un pays comme l’Inde ou la Russie (8 à 10 % du total annuel des émissions). Les villes, appelées à de profondes transformations pour devenir durables, sobres et saines, représentent un enjeu considérable puisqu’elles réunissent plus de la moitié de la population mondiale.
Pour découvrir la position des villes à la veille de la COP-21, la revue Pollution Atmosphérique a interrogé Célia Blauel et Jean-Patrick Masson, qui présentent les orientations des actions entreprises à Paris et à Dijon. Les propos recueillis ont été intégrés dans une perspective plus large sur l’action des villes, et spécialement des villes françaises, vis-à -vis de l’environnement et du changement climatique, puisque les avancées effectuées en direction de la maîtrise du climat s’intègrent dans les mises en œuvre urbaines des politiques environnementales.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick MassonURL Pollution Atmosphérique, 237-238. La ville française bridée par une vision descendante / Roussel, F.X.
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 237-238 Titre : La ville française bridée par une vision descendante Titre original : The French city restrained by a downward vision Type de document : texte imprimé Auteurs : Roussel, F.X., Auteur Année de publication : 2018 Langues : Français (fre) Tags : centralisation décentralisation villes métropoles habitat renouvellement urbain gouvernance urbaine Résumé : L’objet de cet article est d’examiner à propos du gouvernement des villes l’opposition récurrente en France entre le central et le local, d’interroger l’histoire des cinquante dernières années où même si les collectivités locales, les villes notamment, ont pris du poids, ont acquis des compétences, se sont montrées plus autonomes, elles restent encore quelque peu bridées par une vision descendante d’un État toujours marqué par une vision unitariste et uniformisatrice. Dans une première partie, l’auteur s’attache au temps long de l’histoire et s’efforce de saisir à grands traits le jeu complexe qui s’est joué au fil du temps et des circonstances entre le central et le local. Il souligne l’irrésistible affirmation de l’État unitaire malgré des phases régulières de poussées d’autonomismes locaux et des revendications pour plus de libertés locales. Dans une seconde partie, il traite de ce jeu complexe sur les cinquante dernières années en focalisant son analyse sur deux champs importants de l’action des villes : l’habitat et le renouvellement urbain. Il montre que la succession des lois de décentralisation n’a permis qu’une semi-décentralisation par étapes. La troisième partie illustre, à partir de deux expériences, la difficulté de se départir d’un système centralisé, administré, technocratique. Ces expériences illustrent la juxtaposition jamais facile, chaotique parfois, entre une politique nationale descendante et des politiques locales émergentes. En conclusion, l’auteur souligne que les réformes entreprises dites de décentralisation, même si elles sont restées à mi-chemin, ont contribué à la dynamisation des villes, surtout des métropoles et des grandes agglomérations, et ont fait émerger une certaine culture de la subsidiarité. Il observe cependant que notre pays reste encore aujourd’hui un pays centralisé, dans ses structures, dans ses procédures administratives, dans sa vision politique, dans ses mentalités. N’est-il pas temps, s’interroge-t-il, de redéfinir un impérium de l’État plus adapté aux évolutions économiques, sociales et culturelles de notre époque ? Car c’est dans les villes et les métropoles que s’incarnent particulièrement l’interdépendance, la culture publique et la créativité et que doit, plus qu’ailleurs, s’exercer le gouvernement du monde. Pollution Atmosphérique, 237-238. La ville française bridée par une vision descendante = The French city restrained by a downward vision [texte imprimé] / Roussel, F.X., Auteur . - 2018.
Langues : Français (fre)
Tags : centralisation décentralisation villes métropoles habitat renouvellement urbain gouvernance urbaine Résumé : L’objet de cet article est d’examiner à propos du gouvernement des villes l’opposition récurrente en France entre le central et le local, d’interroger l’histoire des cinquante dernières années où même si les collectivités locales, les villes notamment, ont pris du poids, ont acquis des compétences, se sont montrées plus autonomes, elles restent encore quelque peu bridées par une vision descendante d’un État toujours marqué par une vision unitariste et uniformisatrice. Dans une première partie, l’auteur s’attache au temps long de l’histoire et s’efforce de saisir à grands traits le jeu complexe qui s’est joué au fil du temps et des circonstances entre le central et le local. Il souligne l’irrésistible affirmation de l’État unitaire malgré des phases régulières de poussées d’autonomismes locaux et des revendications pour plus de libertés locales. Dans une seconde partie, il traite de ce jeu complexe sur les cinquante dernières années en focalisant son analyse sur deux champs importants de l’action des villes : l’habitat et le renouvellement urbain. Il montre que la succession des lois de décentralisation n’a permis qu’une semi-décentralisation par étapes. La troisième partie illustre, à partir de deux expériences, la difficulté de se départir d’un système centralisé, administré, technocratique. Ces expériences illustrent la juxtaposition jamais facile, chaotique parfois, entre une politique nationale descendante et des politiques locales émergentes. En conclusion, l’auteur souligne que les réformes entreprises dites de décentralisation, même si elles sont restées à mi-chemin, ont contribué à la dynamisation des villes, surtout des métropoles et des grandes agglomérations, et ont fait émerger une certaine culture de la subsidiarité. Il observe cependant que notre pays reste encore aujourd’hui un pays centralisé, dans ses structures, dans ses procédures administratives, dans sa vision politique, dans ses mentalités. N’est-il pas temps, s’interroge-t-il, de redéfinir un impérium de l’État plus adapté aux évolutions économiques, sociales et culturelles de notre époque ? Car c’est dans les villes et les métropoles que s’incarnent particulièrement l’interdépendance, la culture publique et la créativité et que doit, plus qu’ailleurs, s’exercer le gouvernement du monde. Exemplaires
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