Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
Revue Pollution Atmosphérique n°227 (Octobre-Décembre 2015)




Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Agir pour le climat : un acte de foi ? Titre original : Acting for climate: a matter of faith ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Kopp M., Auteur Année de publication : 2015 Tags : climat engagement pour le climat religion justice climatique Fédération Luthérienne Mondiale acteurs religieux et spirituels COP 21 changements climatiques pratiques spirituelles Résumé : Dans cet article sont explorés pour partie l’engagement pour le climat d’acteurs religieux et spirituels et ses fondements théologiques. La visibilité récente de cette action, notamment suite à la publication de l’encyclique Laudato Si du pape François et sa médiatisation planétaire, est inversement proportionnelle à la connaissance qu’en ont les sciences sociales. Du fait du caractère largement inexploré du champ, l’article s’interdit tout propos généralisateur et propose plutôt des coups de projecteurs dont l’orientation provient de la situation de l’auteur, lui-même un acteur de terrain, chargé de plaidoyer pour la justice climatique de la Fédération Luthérienne Mondiale. Il apparaît que, fondée dans la théologie propre à chaque tradition, l’action d’acteurs religieux et spirituels est multiforme. Pour la COP-21 en particulier, des pratiques spirituelles millénaires comme la prière, le jeûne, le pèlerinage et la méditation sont investies et adaptées au défi posé par les changements climatiques. Pollution Atmosphérique, 227. Agir pour le climat : un acte de foi ? = Acting for climate: a matter of faith ? [texte imprimé] / Kopp M., Auteur . - 2015.
Tags : climat engagement pour le climat religion justice climatique Fédération Luthérienne Mondiale acteurs religieux et spirituels COP 21 changements climatiques pratiques spirituelles Résumé : Dans cet article sont explorés pour partie l’engagement pour le climat d’acteurs religieux et spirituels et ses fondements théologiques. La visibilité récente de cette action, notamment suite à la publication de l’encyclique Laudato Si du pape François et sa médiatisation planétaire, est inversement proportionnelle à la connaissance qu’en ont les sciences sociales. Du fait du caractère largement inexploré du champ, l’article s’interdit tout propos généralisateur et propose plutôt des coups de projecteurs dont l’orientation provient de la situation de l’auteur, lui-même un acteur de terrain, chargé de plaidoyer pour la justice climatique de la Fédération Luthérienne Mondiale. Il apparaît que, fondée dans la théologie propre à chaque tradition, l’action d’acteurs religieux et spirituels est multiforme. Pour la COP-21 en particulier, des pratiques spirituelles millénaires comme la prière, le jeûne, le pèlerinage et la méditation sont investies et adaptées au défi posé par les changements climatiques. Exemplaires(0)
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Le changement climatique et les entreprises Titre original : Compagnies and climate change Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Roussel, Auteur ; Tutenuit C., Auteur Année de publication : 2015 Tags : décarbonation innovation nouvelle économie GIEC climat efficacité énergétique carbone GES transition énergétique Résumé : En septembre 2014 à Lima (Pérou), le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, a invité la société civile à être partie prenante aux discussions sur le climat. Il visait en particulier les entreprises et a appelé les gouvernements à prendre en compte leur point de vue. C'est en réponse à cet appel qu'a été organisé le Business & Climate Summit, à Paris, les 20 et 21 mai de cette année. Les grandes entreprises mondiales ont répondu « présent » à cette sollicitation des Nations unies : 2 000 leaders économiques et investisseurs ont, pendant deux jours, montré qu’ils étaient en capacité de peser dans des décisions climatiques qui, selon eux, ne pourraient déboucher sur une décarbonation effective sans eux. Cependant, les entreprises montrent que par l’efficacité énergétique et l’innovation cette autre économie est possible mais qu’elle nécessite la collaboration de tous. Les États doivent mettre en place un cadre réglementaire stable et donner des règles précises pour l’évaluation des GES et donner un prix au carbone. La collaboration étroite entre les entreprises et l’État passe également par un investissement des banques, des villes et des consommateurs. Les alertes émises par le GIEC sont entendues, mais l’adhésion de tous à une économie verte pose de nombreux problèmes qui restent à résoudre pendant la période de la transition énergétique. Pollution Atmosphérique, 227. Le changement climatique et les entreprises = Compagnies and climate change [texte imprimé] / I. Roussel, Auteur ; Tutenuit C., Auteur . - 2015.
Tags : décarbonation innovation nouvelle économie GIEC climat efficacité énergétique carbone GES transition énergétique Résumé : En septembre 2014 à Lima (Pérou), le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, a invité la société civile à être partie prenante aux discussions sur le climat. Il visait en particulier les entreprises et a appelé les gouvernements à prendre en compte leur point de vue. C'est en réponse à cet appel qu'a été organisé le Business & Climate Summit, à Paris, les 20 et 21 mai de cette année. Les grandes entreprises mondiales ont répondu « présent » à cette sollicitation des Nations unies : 2 000 leaders économiques et investisseurs ont, pendant deux jours, montré qu’ils étaient en capacité de peser dans des décisions climatiques qui, selon eux, ne pourraient déboucher sur une décarbonation effective sans eux. Cependant, les entreprises montrent que par l’efficacité énergétique et l’innovation cette autre économie est possible mais qu’elle nécessite la collaboration de tous. Les États doivent mettre en place un cadre réglementaire stable et donner des règles précises pour l’évaluation des GES et donner un prix au carbone. La collaboration étroite entre les entreprises et l’État passe également par un investissement des banques, des villes et des consommateurs. Les alertes émises par le GIEC sont entendues, mais l’adhésion de tous à une économie verte pose de nombreux problèmes qui restent à résoudre pendant la période de la transition énergétique. Exemplaires(0)
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L227_RousselAdobe Acrobat PDFPollution Atmosphérique, 227. Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick Masson / I. Roussel
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick Masson Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Roussel, Auteur Année de publication : 2015 Tags : COP COP 21 climat Convention climat lutte contre le changement climatique Agenda de l'action NAZCA entreprises institutions financières gouvernements locaux villes Sommet Climat et Territoires PNUE CO2 développement durable Paris Dijon politique environnementale Résumé : Depuis la COP de Copenhague, en 2009, on assiste à une reconnaissance progressive par la Convention climat des gouvernements locaux et autorités municipales comme des acteurs à part entière de la lutte contre le changement climatique. Une grande partie des engagements des États sont en effet mis en œuvre via et sur les territoires (transports en commun, planification territoriale, adaptation, rénovation énergétique, production d’énergies renouvelables...). Un des piliers de la réussite des négociations de Paris consiste à valoriser et renforcer l’ « Agenda des solutions », c’est-à -dire l’ensemble des mesures concrètes que les acteurs non étatiques, gouvernements locaux et entreprises, peuvent déjà réaliser avant 2020, date à laquelle l’hypothétique accord de Paris deviendra effectif. Cet « Agenda de l’action » est considéré comme complémentaire à celui des États, indispensable pour laisser entrouverte la possibilité de ne pas dépasser les 2 °C. La CCNUCC, en collaboration avec les présidences péruvienne et française, a ainsi lancé lors de la COP-20 une plate-forme dédiée à la reconnaissance et à la valorisation des engagements des acteurs non étatiques : NAZCA (Non-state Actors Zone for Climate Action). Cette plate-forme concerne les actions des entreprises, des institutions financières et des gouvernements locaux. Elle créée un effet concret d’entraînement et d’émulation et devrait à l’avenir jouer un rôle croissant, voire majeur. Ces actions sont des signaux envoyés aux États et aux marchés financiers pour encourager un changement de modèle : si les aspirations de la société changent aux niveaux national et mondial, alors les États et les marchés sont davantage enclins à accompagner ce mouvement.
Si les projecteurs sont largement braqués sur les entreprises qui, par l’innovation et leur implantation planétaire, détiennent des leviers efficaces pour mettre en place la société de demain, les villes veulent également faire entendre leur voix. Elles se sont organisées en réseaux pour peser sur les négociations et profitent du moment fort de la COP-21 pour montrer l’importance de leurs actions menées dans l’ombre depuis de longues années ; elles espèrent également que le dispositif onusien les aidera à lever quelques verrous qui restreignent la portée des actions engagées. Le sommet Climat et Territoires a rassemblé, autour d’une déclaration commune, un large panel d’acteurs non étatiques (gouvernements locaux, acteurs économiques, associations, etc.) représentant indirectement les deux tiers de la population mondiale (cf. compte-rendu dans ce numéro).
Le rapport du Programme des Nations Unies sur l’Environnement (PNUE) : « Climate commitments of sub-national actors and businesses »1 a analysé 15 initiatives locales et sectorielles qui représenteraient pour l’année 2020, l’équivalent d’une réduction d’au moins 2 gigatonnes de CO2, soit la contribution au changement climatique d’un pays comme l’Inde ou la Russie (8 à 10 % du total annuel des émissions). Les villes, appelées à de profondes transformations pour devenir durables, sobres et saines, représentent un enjeu considérable puisqu’elles réunissent plus de la moitié de la population mondiale.
Pour découvrir la position des villes à la veille de la COP-21, la revue Pollution Atmosphérique a interrogé Célia Blauel et Jean-Patrick Masson, qui présentent les orientations des actions entreprises à Paris et à Dijon. Les propos recueillis ont été intégrés dans une perspective plus large sur l’action des villes, et spécialement des villes françaises, vis-à -vis de l’environnement et du changement climatique, puisque les avancées effectuées en direction de la maîtrise du climat s’intègrent dans les mises en œuvre urbaines des politiques environnementales.Pollution Atmosphérique, 227. Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick Masson [texte imprimé] / I. Roussel, Auteur . - 2015.
Tags : COP COP 21 climat Convention climat lutte contre le changement climatique Agenda de l'action NAZCA entreprises institutions financières gouvernements locaux villes Sommet Climat et Territoires PNUE CO2 développement durable Paris Dijon politique environnementale Résumé : Depuis la COP de Copenhague, en 2009, on assiste à une reconnaissance progressive par la Convention climat des gouvernements locaux et autorités municipales comme des acteurs à part entière de la lutte contre le changement climatique. Une grande partie des engagements des États sont en effet mis en œuvre via et sur les territoires (transports en commun, planification territoriale, adaptation, rénovation énergétique, production d’énergies renouvelables...). Un des piliers de la réussite des négociations de Paris consiste à valoriser et renforcer l’ « Agenda des solutions », c’est-à -dire l’ensemble des mesures concrètes que les acteurs non étatiques, gouvernements locaux et entreprises, peuvent déjà réaliser avant 2020, date à laquelle l’hypothétique accord de Paris deviendra effectif. Cet « Agenda de l’action » est considéré comme complémentaire à celui des États, indispensable pour laisser entrouverte la possibilité de ne pas dépasser les 2 °C. La CCNUCC, en collaboration avec les présidences péruvienne et française, a ainsi lancé lors de la COP-20 une plate-forme dédiée à la reconnaissance et à la valorisation des engagements des acteurs non étatiques : NAZCA (Non-state Actors Zone for Climate Action). Cette plate-forme concerne les actions des entreprises, des institutions financières et des gouvernements locaux. Elle créée un effet concret d’entraînement et d’émulation et devrait à l’avenir jouer un rôle croissant, voire majeur. Ces actions sont des signaux envoyés aux États et aux marchés financiers pour encourager un changement de modèle : si les aspirations de la société changent aux niveaux national et mondial, alors les États et les marchés sont davantage enclins à accompagner ce mouvement.
Si les projecteurs sont largement braqués sur les entreprises qui, par l’innovation et leur implantation planétaire, détiennent des leviers efficaces pour mettre en place la société de demain, les villes veulent également faire entendre leur voix. Elles se sont organisées en réseaux pour peser sur les négociations et profitent du moment fort de la COP-21 pour montrer l’importance de leurs actions menées dans l’ombre depuis de longues années ; elles espèrent également que le dispositif onusien les aidera à lever quelques verrous qui restreignent la portée des actions engagées. Le sommet Climat et Territoires a rassemblé, autour d’une déclaration commune, un large panel d’acteurs non étatiques (gouvernements locaux, acteurs économiques, associations, etc.) représentant indirectement les deux tiers de la population mondiale (cf. compte-rendu dans ce numéro).
Le rapport du Programme des Nations Unies sur l’Environnement (PNUE) : « Climate commitments of sub-national actors and businesses »1 a analysé 15 initiatives locales et sectorielles qui représenteraient pour l’année 2020, l’équivalent d’une réduction d’au moins 2 gigatonnes de CO2, soit la contribution au changement climatique d’un pays comme l’Inde ou la Russie (8 à 10 % du total annuel des émissions). Les villes, appelées à de profondes transformations pour devenir durables, sobres et saines, représentent un enjeu considérable puisqu’elles réunissent plus de la moitié de la population mondiale.
Pour découvrir la position des villes à la veille de la COP-21, la revue Pollution Atmosphérique a interrogé Célia Blauel et Jean-Patrick Masson, qui présentent les orientations des actions entreprises à Paris et à Dijon. Les propos recueillis ont été intégrés dans une perspective plus large sur l’action des villes, et spécialement des villes françaises, vis-à -vis de l’environnement et du changement climatique, puisque les avancées effectuées en direction de la maîtrise du climat s’intègrent dans les mises en œuvre urbaines des politiques environnementales.Exemplaires(0)
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Comment les villes se positionnent-elles par rapport à la dynamique suscitée par le climat et la COP-21 ? – Entretien avec Célia Blauel et Jean-Patrick MassonURLPollution Atmosphérique, 227. Femmes, genre et changement climatique : l’exemple du WECF / L. Charles
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : Femmes, genre et changement climatique : l’exemple du WECF Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Charles, Auteur ; Barre A., Auteur Année de publication : 2015 Tags : femme genre réchauffement climatique changement climatique environnement inégalités discriminations vulnérabilités statut des femmes Résumé : Le genre a une signification et une importance particulières dans le domaine de l'environnement. Genre et environnement constituent tous deux des problématiques dans le champ de la relation (relations entre les sexes, relations entre les individus et l'environnement), sont tous les deux présents dans notre monde quotidien et ordinaire, englobent des registres complexes et multiples, ce qui rend les approches multiformes et pragmatiques plus adaptées que les approches strictement thématisées. Comme l'environnement peut interagir avec l'ensemble des comportements, il est intéressant d'étudier la distribution des rôles féminins et masculins et comment cette distribution peut permettre d'appréhender la question environnementale de manière plus large et compréhensives. On peut par exemple caractériser les situations, via entre autres l'étude de la pénalisation des acteurs sociaux par les inégalités de genre, ou encore étudier les rôles que tiennent les femmes, compte tenu des multiples fonctions qu'elles assurent. Plus largement, on peut se demander en quoi la question du genre peut aider à comprendre le changement climatique et aider à y apporter une réponse en corrigeant les fonctionnements.
Selon le pays, la question du genre prend des dimensions très différentes. Dans les sociétés moins avancées, les femmes sont soumises à de fortes contraintes sans pour autant bénéficier des mêmes droits ou du même statut que les hommes. La statut des femmes est bien souvent défavorable Pourtant, les fonctions qu'elles occupent leur permettre de disposer d'une grande culture concernant les espèces, par exemple en matière de soins. Ces sociétés sont particulièrement concernées par le changement climatique, car en tant qu'économies agricoles elles sont directement impactées par les aléas météorologiques et climatiques. De nombreux travaux, mouvements et organisations ont été menés et créés pour faire reconnaître la place et le rôle des femmes dans ces société, de manière à lutter contre les vulnérabilités et inégalités auxquelles elles sont exposées.
Dans les société plus avancées, les femmes bénéficient d'un meilleur statut grâce à une dynamique d'émancipation née il y a déjà plusieurs décennies. Il existe pourtant toujours des inégalités et discriminations. On peut néanmoins estimer que les mécanismes de domination genrés participent à la faillite environnementale. De nombreuses études ont souligné que les femmes étaient plus proches de la question environnnementale. Cependant, les rôles des hommes et des femmes dans ce domaine demeurent très différents.
Les femmes demandent à prendre part aux négociations concernant l'environnement et que la notion d'égalité des genres soit expressément reconnue. Les actions menées par les femmes sont toujours aujourd'hui insuffisamment documentées, valorisées, financées. Pourtant, des études ont montré le rôle notable que jouaient les femmes dans le maintien d'une agro-écologie préservant la biodiversité.
La question du genre ne peut pas donc expliquer à elle seule à celle du changement climatique, cependant elle peut y apporter un éclairage et permettre une meilleure analyse des rapports sociaux qui ont pu y conduire et influent les choix collectifs. Le WECF, pour sa part, revendique la place et le rôle des femmes dans la construction d'un monde sans domination, que ce soit sur la nature ou sur les femmes.
Il est reconnu, entre autres par l'ONU, que les femmes sont tout particulièrement impactées par le changement climatique. Pourtant, malgré qu'elles soient si concernées, les hommes participent bien davantage à l'élaboration des politiques environnementales. Il est souhaitable que la participation des femmes soit renforcée. Celles-ci proposent des solutions variées et mettent en oeuvre des actions diversifiées au niveau environnemental. Elles aspirent à une économie "efficace, verte, connectée, décentralisée, soucieuse de l'environnement". La contribution des femmes ne doit donc pas être négligée, et doit qui plus est être mieux reconnue.Pollution Atmosphérique, 227. Femmes, genre et changement climatique : l’exemple du WECF [texte imprimé] / L. Charles, Auteur ; Barre A., Auteur . - 2015.
Tags : femme genre réchauffement climatique changement climatique environnement inégalités discriminations vulnérabilités statut des femmes Résumé : Le genre a une signification et une importance particulières dans le domaine de l'environnement. Genre et environnement constituent tous deux des problématiques dans le champ de la relation (relations entre les sexes, relations entre les individus et l'environnement), sont tous les deux présents dans notre monde quotidien et ordinaire, englobent des registres complexes et multiples, ce qui rend les approches multiformes et pragmatiques plus adaptées que les approches strictement thématisées. Comme l'environnement peut interagir avec l'ensemble des comportements, il est intéressant d'étudier la distribution des rôles féminins et masculins et comment cette distribution peut permettre d'appréhender la question environnementale de manière plus large et compréhensives. On peut par exemple caractériser les situations, via entre autres l'étude de la pénalisation des acteurs sociaux par les inégalités de genre, ou encore étudier les rôles que tiennent les femmes, compte tenu des multiples fonctions qu'elles assurent. Plus largement, on peut se demander en quoi la question du genre peut aider à comprendre le changement climatique et aider à y apporter une réponse en corrigeant les fonctionnements.
Selon le pays, la question du genre prend des dimensions très différentes. Dans les sociétés moins avancées, les femmes sont soumises à de fortes contraintes sans pour autant bénéficier des mêmes droits ou du même statut que les hommes. La statut des femmes est bien souvent défavorable Pourtant, les fonctions qu'elles occupent leur permettre de disposer d'une grande culture concernant les espèces, par exemple en matière de soins. Ces sociétés sont particulièrement concernées par le changement climatique, car en tant qu'économies agricoles elles sont directement impactées par les aléas météorologiques et climatiques. De nombreux travaux, mouvements et organisations ont été menés et créés pour faire reconnaître la place et le rôle des femmes dans ces société, de manière à lutter contre les vulnérabilités et inégalités auxquelles elles sont exposées.
Dans les société plus avancées, les femmes bénéficient d'un meilleur statut grâce à une dynamique d'émancipation née il y a déjà plusieurs décennies. Il existe pourtant toujours des inégalités et discriminations. On peut néanmoins estimer que les mécanismes de domination genrés participent à la faillite environnementale. De nombreuses études ont souligné que les femmes étaient plus proches de la question environnnementale. Cependant, les rôles des hommes et des femmes dans ce domaine demeurent très différents.
Les femmes demandent à prendre part aux négociations concernant l'environnement et que la notion d'égalité des genres soit expressément reconnue. Les actions menées par les femmes sont toujours aujourd'hui insuffisamment documentées, valorisées, financées. Pourtant, des études ont montré le rôle notable que jouaient les femmes dans le maintien d'une agro-écologie préservant la biodiversité.
La question du genre ne peut pas donc expliquer à elle seule à celle du changement climatique, cependant elle peut y apporter un éclairage et permettre une meilleure analyse des rapports sociaux qui ont pu y conduire et influent les choix collectifs. Le WECF, pour sa part, revendique la place et le rôle des femmes dans la construction d'un monde sans domination, que ce soit sur la nature ou sur les femmes.
Il est reconnu, entre autres par l'ONU, que les femmes sont tout particulièrement impactées par le changement climatique. Pourtant, malgré qu'elles soient si concernées, les hommes participent bien davantage à l'élaboration des politiques environnementales. Il est souhaitable que la participation des femmes soit renforcée. Celles-ci proposent des solutions variées et mettent en oeuvre des actions diversifiées au niveau environnemental. Elles aspirent à une économie "efficace, verte, connectée, décentralisée, soucieuse de l'environnement". La contribution des femmes ne doit donc pas être négligée, et doit qui plus est être mieux reconnue.Exemplaires(0)
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L227_CharlesURLPollution Atmosphérique, 227. ONG dans les COP : des « outsiders » de la politique climatique ? / Buffet C.
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Titre de série : Pollution Atmosphérique, 227 Titre : ONG dans les COP : des « outsiders » de la politique climatique ? Titre original : NGOs in COP: outsiders of climate policy? Type de document : texte imprimé Auteurs : Buffet C., Auteur ; Ollitrault S., Auteur Année de publication : 2016 Tags : COP gouvernance du climat mobilisation ONG participation société civile enjeux climatiques Résumé : Les ONG ont investi massivement les COP et en sont devenues des acteurs à part entière – même si ce sont bien évidemment les États qui en restent les acteurs centraux. Les COP se révèlent des lieux d’observation privilégiés pour esquisser les mouvements des « plaques tectoniques » de la « société civile mondiale », avec ses coalitions et lignes de fractures (Nord/Sud ; mouvements environnementaux, de développement, de justice sociale). Par ailleurs, les COP témoignent des multiples répertoires d’action mobilisés par les ONG, aussi bien dans les arènes de négociation qu’à l’extérieur : expertise légale et scientifique, corridor diplomacy, side events, mobilisation des militants, du grand public et des décideurs au travers d’un investissement de l’espace public, des médias, ou encore d’Internet et des réseaux sociaux. Cette mobilisation est à mettre au regard des évolutions des négociations : si les ONG ont contribué à d’importants changements de paradigmes dans la manière d’aborder les enjeux climatiques, leurs marges de manœuvre se révèlent plus limitées dans un régime climatique post-Copenhague désormais fondé sur des contributions volontaires des États. L’un des effets induits de cette participation est de transformer les ONG elles-mêmes : le dialogue continu que les différentes « familles » d’ONG entretiennent au fur et à mesure des COP contribue à forger de nouvelles alliances et à remodeler leurs cadrages respectifs, initialement polarisés entre sauvegarde de la nature et solidarité humaine. Pollution Atmosphérique, 227. ONG dans les COP : des « outsiders » de la politique climatique ? = NGOs in COP: outsiders of climate policy? [texte imprimé] / Buffet C., Auteur ; Ollitrault S., Auteur . - 2016.
Tags : COP gouvernance du climat mobilisation ONG participation société civile enjeux climatiques Résumé : Les ONG ont investi massivement les COP et en sont devenues des acteurs à part entière – même si ce sont bien évidemment les États qui en restent les acteurs centraux. Les COP se révèlent des lieux d’observation privilégiés pour esquisser les mouvements des « plaques tectoniques » de la « société civile mondiale », avec ses coalitions et lignes de fractures (Nord/Sud ; mouvements environnementaux, de développement, de justice sociale). Par ailleurs, les COP témoignent des multiples répertoires d’action mobilisés par les ONG, aussi bien dans les arènes de négociation qu’à l’extérieur : expertise légale et scientifique, corridor diplomacy, side events, mobilisation des militants, du grand public et des décideurs au travers d’un investissement de l’espace public, des médias, ou encore d’Internet et des réseaux sociaux. Cette mobilisation est à mettre au regard des évolutions des négociations : si les ONG ont contribué à d’importants changements de paradigmes dans la manière d’aborder les enjeux climatiques, leurs marges de manœuvre se révèlent plus limitées dans un régime climatique post-Copenhague désormais fondé sur des contributions volontaires des États. L’un des effets induits de cette participation est de transformer les ONG elles-mêmes : le dialogue continu que les différentes « familles » d’ONG entretiennent au fur et à mesure des COP contribue à forger de nouvelles alliances et à remodeler leurs cadrages respectifs, initialement polarisés entre sauvegarde de la nature et solidarité humaine. Exemplaires(0)
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L227_BuffetAdobe Acrobat PDFPollution Atmosphérique, 227. Les petites îles, sentinelles du dérèglement climatique / Beekmann M.
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PermalinkPollution Atmosphérique, 227. Les variations récentes du climat constatées au Sénégal sont-elles en phase avec les descriptions données par les scénarios du GIEC ? / Sagna P.
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PermalinkPollution Atmosphérique, 227. Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? BCAS et ICCCAD, des expertises « locales » au Bangladesh / Buffet C.
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