Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique
Revue Pollution Atmosphérique n°229-230 (Avril-Septembre 2016)
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Pollution Atmosphérique, 229-230. Prise en compte de la qualité de l’air par le secteur agricole : de la connaissance à l’action / S. Agasse
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 229-230 Titre : Prise en compte de la qualité de l’air par le secteur agricole : de la connaissance à l’action Titre original : Awareness of the air quality in agriculture: from knowledge to action Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Agasse, Auteur Année de publication : 2016 Tags : qualité de l'air pratiques agricoles émissions polluantes polluants pollution atmosphérique ammoniac Résumé : L’enjeu des interactions entre qualité de l’air et pratiques agricoles est un sujet émergent et complexe, sur lequel la société s’interroge et dont les pouvoirs publics se saisissent. L’agriculture travaille en effet avec du vivant (animaux, végétaux, sol…) et interagit avec des grands cycles biogéochimiques dont celui de l’azote. Par voie de conséquence, les sources d’émissions à l’échelle d’une exploitation sont multiples (bâtiments, stockage, épandage des engrais ou des effluents d’élevage) et dépendent du contexte pédoclimatique. Aujourd’hui, le niveau de connaissance sur ces émissions est variable en fonction des polluants (NH3, NOx, produits phytosanitaires), et l’évaluation des impacts de la pollution atmosphérique sur les productions agricoles, notamment par l’ozone, doit être approfondie. D’ores et déjà , plusieurs leviers d’actions à mettre en place au niveau des exploitations agricoles sont identifiés. Pour autant, la compréhension de ces sujets doit continuer à être investie, pour permettre aux agriculteurs d’agir sur les facteurs dont ils ont la maîtrise, de façon efficace, adaptée à leur exploitation et cohérente avec l’ensemble des enjeux environnementaux et économiques auxquels ils doivent répondre. Cet article expose des exemples variés d’actions conduites montrant la dynamique en cours et les voies de progrès à poursuivre. La réflexion globale de l’intégration de la maîtrise des émissions atmosphériques au sein du réseau de conseil des Chambres d’Agriculture qui accompagnent au quotidien les agriculteurs, est exposée dans une première partie. Elle est suivie par une présentation de travaux conjoints entre le développement agricole, la recherche et les AASQA1 sur l’objectivation des émissions de produits phytosanitaires dans l’air, et le lien avec les pratiques des agriculteurs. Plusieurs exemples de leviers d’action opérationnels permettant de réduire les émissions de NH3 sont ensuite décrits. Ils portent aussi bien sur les travaux sur le machinisme agricole, qui ont abouti à la labellisation du matériel d’épandage, que sur les actions permettant d’agir sur la réduction de la consommation de carburant. Le guide des bonnes pratiques en élevage et la présentation de travaux en cours montrent la prise en compte croissante des émissions et de leur meilleure comptabilisation dans ce secteur. Au niveau des cultures, c’est le levier optimisation de la fertilisation azotée des plantes grâce aux outils d’aide à la décision qui est décrit. Enfin, l’article se conclut par l’identification d’axes de travail adaptés au contexte de l’agriculture d’un territoire, la Lorraine, et sur les actions de communication et de sensibilisation vers les agriculteurs qui en découlent. Pollution Atmosphérique, 229-230. Prise en compte de la qualité de l’air par le secteur agricole : de la connaissance à l’action = Awareness of the air quality in agriculture: from knowledge to action [texte imprimé] / S. Agasse, Auteur . - 2016.
Tags : qualité de l'air pratiques agricoles émissions polluantes polluants pollution atmosphérique ammoniac Résumé : L’enjeu des interactions entre qualité de l’air et pratiques agricoles est un sujet émergent et complexe, sur lequel la société s’interroge et dont les pouvoirs publics se saisissent. L’agriculture travaille en effet avec du vivant (animaux, végétaux, sol…) et interagit avec des grands cycles biogéochimiques dont celui de l’azote. Par voie de conséquence, les sources d’émissions à l’échelle d’une exploitation sont multiples (bâtiments, stockage, épandage des engrais ou des effluents d’élevage) et dépendent du contexte pédoclimatique. Aujourd’hui, le niveau de connaissance sur ces émissions est variable en fonction des polluants (NH3, NOx, produits phytosanitaires), et l’évaluation des impacts de la pollution atmosphérique sur les productions agricoles, notamment par l’ozone, doit être approfondie. D’ores et déjà , plusieurs leviers d’actions à mettre en place au niveau des exploitations agricoles sont identifiés. Pour autant, la compréhension de ces sujets doit continuer à être investie, pour permettre aux agriculteurs d’agir sur les facteurs dont ils ont la maîtrise, de façon efficace, adaptée à leur exploitation et cohérente avec l’ensemble des enjeux environnementaux et économiques auxquels ils doivent répondre. Cet article expose des exemples variés d’actions conduites montrant la dynamique en cours et les voies de progrès à poursuivre. La réflexion globale de l’intégration de la maîtrise des émissions atmosphériques au sein du réseau de conseil des Chambres d’Agriculture qui accompagnent au quotidien les agriculteurs, est exposée dans une première partie. Elle est suivie par une présentation de travaux conjoints entre le développement agricole, la recherche et les AASQA1 sur l’objectivation des émissions de produits phytosanitaires dans l’air, et le lien avec les pratiques des agriculteurs. Plusieurs exemples de leviers d’action opérationnels permettant de réduire les émissions de NH3 sont ensuite décrits. Ils portent aussi bien sur les travaux sur le machinisme agricole, qui ont abouti à la labellisation du matériel d’épandage, que sur les actions permettant d’agir sur la réduction de la consommation de carburant. Le guide des bonnes pratiques en élevage et la présentation de travaux en cours montrent la prise en compte croissante des émissions et de leur meilleure comptabilisation dans ce secteur. Au niveau des cultures, c’est le levier optimisation de la fertilisation azotée des plantes grâce aux outils d’aide à la décision qui est décrit. Enfin, l’article se conclut par l’identification d’axes de travail adaptés au contexte de l’agriculture d’un territoire, la Lorraine, et sur les actions de communication et de sensibilisation vers les agriculteurs qui en découlent. Exemplaires(0)
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L230_AgasseAdobe Acrobat PDF Pollution Atmosphérique, 229-230. Le rôle de l’agriculture sur les concentrations en particules dans l’atmosphère et l’apport de la modélisation / B. Bessagnet
Titre de série : Pollution Atmosphérique, 229-230 Titre : Le rôle de l’agriculture sur les concentrations en particules dans l’atmosphère et l’apport de la modélisation Titre original : The role of agriculture on the concentrations of particles in the atmosphere and supply modeling Type de document : texte imprimé Auteurs : B. Bessagnet, Auteur ; Meleux F., Auteur ; Favez O., Auteur ; Menut L., Auteur ; Beauchamp M., Auteur ; Colette A., Auteur ; Couvidat f., Auteur ; Rouïl L., Auteur Année de publication : 2016 Tags : aérosols polluants agriculture ammoniac particules qualité de l’air Résumé : Comme tous les secteurs d’activité, le secteur agricole est responsable de l’émission de nombreux polluants et précurseurs de polluants notamment particulaires. L’agriculture se distingue par de très fortes émissions d’ammoniac, le recensement officiel des émissions indique que plus de 97 % (CITEPA, 2015) des émissions anthropiques de ce composé sont dues à l’agriculture (élevage et épandages d’engrais azotés) en France. L’ammoniac combiné à l’acide nitrique est à la source de la formation de particules secondaires dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la charge totale en particules. D’autres émissions, notamment de particules terrigènes, sont imputables à l’agriculture lesquelles sont de taille généralement supérieure à 2,5 µm. L’agriculture a ainsi un rôle important sur la qualité de l’air. L’ammoniac, dans des conditions météorologiques favorables, réagit avec l’acide nitrique pour former le nitrate d’ammonium. En situation d’épisode, le nitrate d’ammonium peut représenter plus de 50 % de la masse de PM10, les situations anticycloniques de fin d’hiver présentent des conditions idéales pour favoriser l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère et la réaction de formation du nitrate d’ammonium. Les simulations de scénarios montrent que des réductions d’émissions d’ammoniac aboutissent à une baisse sensible des concentrations de nitrate d’ammonium, cette baisse est d’autant plus importante si elle s’accompagne d’autres mesures visant à réduire les émissions des oxydes d’azote. Des politiques de long terme visant à réduire l’ensemble des émissions d’ammoniac permettront également de réduire le nombre de dépassements des valeurs réglementaires des PM10 et PM2.5. Pollution Atmosphérique, 229-230. Le rôle de l’agriculture sur les concentrations en particules dans l’atmosphère et l’apport de la modélisation = The role of agriculture on the concentrations of particles in the atmosphere and supply modeling [texte imprimé] / B. Bessagnet, Auteur ; Meleux F., Auteur ; Favez O., Auteur ; Menut L., Auteur ; Beauchamp M., Auteur ; Colette A., Auteur ; Couvidat f., Auteur ; Rouïl L., Auteur . - 2016.
Tags : aérosols polluants agriculture ammoniac particules qualité de l’air Résumé : Comme tous les secteurs d’activité, le secteur agricole est responsable de l’émission de nombreux polluants et précurseurs de polluants notamment particulaires. L’agriculture se distingue par de très fortes émissions d’ammoniac, le recensement officiel des émissions indique que plus de 97 % (CITEPA, 2015) des émissions anthropiques de ce composé sont dues à l’agriculture (élevage et épandages d’engrais azotés) en France. L’ammoniac combiné à l’acide nitrique est à la source de la formation de particules secondaires dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la charge totale en particules. D’autres émissions, notamment de particules terrigènes, sont imputables à l’agriculture lesquelles sont de taille généralement supérieure à 2,5 µm. L’agriculture a ainsi un rôle important sur la qualité de l’air. L’ammoniac, dans des conditions météorologiques favorables, réagit avec l’acide nitrique pour former le nitrate d’ammonium. En situation d’épisode, le nitrate d’ammonium peut représenter plus de 50 % de la masse de PM10, les situations anticycloniques de fin d’hiver présentent des conditions idéales pour favoriser l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère et la réaction de formation du nitrate d’ammonium. Les simulations de scénarios montrent que des réductions d’émissions d’ammoniac aboutissent à une baisse sensible des concentrations de nitrate d’ammonium, cette baisse est d’autant plus importante si elle s’accompagne d’autres mesures visant à réduire les émissions des oxydes d’azote. Des politiques de long terme visant à réduire l’ensemble des émissions d’ammoniac permettront également de réduire le nombre de dépassements des valeurs réglementaires des PM10 et PM2.5. Exemplaires(0)
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